• Le guide


    de l’aidant
    familial




    Préface

    Ce guide est pour vous !

    Les travaux de la conférence de la Famille 2006 ont eu pour
    objectif de renforcer les liens entre les générations. Parmi
    les mesures prises, la création du congé de soutien familial et
    la reconnaissance des aidants de personnes âgées ou handicapées
    vont permettre de maintenir ce lien et cet accompagnement de
    nos aînés, dans les meilleures conditions possibles.

    Mais il faut également pour cela « aider les aidants », qui
    consacrent souvent une grande partie de leur temps à un proche
    dépendant, en leur fournissant un outil pratique qui facilitera
    leur action au quotidien. C’est pourquoi ce guide leur est destiné.

    Ce document, simple et très concret, réunit toutes les informations
    sur les droits des aidants et de leur proche dépendant, tout en
    indiquant les interlocuteurs auxquels chacune et chacun peut
    s’adresser pour trouver de l’aide.

    Le guide propose également un exemple de « carnet de l’aidant »,
    ce journal que tout aidant doit tenir à jour pour organiser ses
    activités et son temps auprès de la personne âgée ou handicapée
    dont il s’occupe.

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Enfin, le guide de l’aidant fournit tous les renseignements
    nécessaires afin de pouvoir, si on le souhaite, valoriser par la suite
    les années passées auprès d’un proche.

    Nous espérons que ce guide aidera celles et ceux qui se
    dévouent tous les jours pour accompagner un proche devenu
    très dépendant, qu’il leur donnera les informations concrètes
    dont ils ont besoin et qu’il contribuera à alléger leurs contraintes
    quotidiennes.

    La solidarité nationale accompagne ainsi la solidarité familiale.
    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    SOMMAIRE
    Vous informer
    sur vos droits
    SOMMAIRE
    Vous informer
    sur vos droits
    Vous et vos interlocuteurs ___________________________________11
    Qu’est-ce qu’un aidant familial ? _____________________________________________11
    Quels sont vos interlocuteurs ? ______________________________________________11

    • Le Centre communal d’action sociale (CCAS) ou la mairie __ 11
    • Le Point Info famille (PIF) ________________________________________________________ 12
    • Le Centre local d’information et de coordination
    gérontologique (CLIC) ______________________________________________________________ 12

    • La Maison départementale des personnes
    handicapées (MDPH) _______________________________________________________________ 14
    Votre proche et ses droits _____________________________________17
    Votre proche est âgé dépendant _____________________________________________17

    • L’Allocation personnalisée d’autonomie (APA)_______________________ 17
    Votre proche est handicapé _____________________________________________________21

    • La prestation de compensation ______________________________________________ 21
    • L’Allocation aux adultes handicapés (AAH) ___________________________ 24
    • L’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) _________ 28
    Des mesures pour votre proche et vous ________________________________ 30

    • Des cartes de priorité ______________________________________________________________ 30
    • Des droits spécifiques aux personnes handicapées ______________ 32

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Vous et vos droits _________________________________________________________ 37

    Un point pratique sur les aides _______________________________________________ 37

    • Le Chèque emploi service universel (CESU) __________________________ 37
    • Les mutuelles et caisses de retraite _______________________________________ 39
    Être salarié(e) ou dédommagé(e) ___________________________________________ 40

    • L’aidant d’une personne âgée dépendante _____________________________ 40
    • L’aidant d’une personne handicapée _______________________________________ 40
    • Le parent d’un enfant handicapé ____________________________________________ 42
    Trois congés familiaux _____________________________________________________________ 43

    • Le congé de solidarité familiale ______________________________________________ 43
    • Le congé de présence parentale _____________________________________________ 44
    • Le congé de soutien familial ___________________________________________________ 47
    L’affiliation gratuite à l’assurance vieillesse _________________________ 49


    INFO +

    Fiche 1 : Allocation personnalisée d'autonomie (APA)
    Critères et montants au 1er janvier 2007_____________________ 51

    Fiche 2 : Complément à l'Allocation d'éducation
    de l'enfant handicapé (AEEH)
    Critères et montants au 1er janvier 2007 _____________________ 54


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    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL

    Vous accompagner
    au quotidien
    Votre situation _______________________________________________________________ 61
    Vous et votre proche ________________________________________________________________ 61
    Dix conseils pour mieux vivre au quotidien __________________________ 63

    Votre carnet ____________________________________________________________________ 69
    À quoi va-t-il vous servir ? _______________________________________________________ 71
    Comment l’utiliser ? _________________________________________________________________ 72

    • Organisation de vos activités _________________________________________________ 73
    • Organisation de votre semaine ______________________________________________ 87
    Votre environnement ______________________________________________ 97
    Des personnes à votre écoute _________________________________________________ 97

    • L’entourage personnel _____________________________________________________________ 97
    • Les associations ________________________________________________________________________ 97
    • Les groupes de paroles_____________________________________________________________ 98
    • Les spécialistes de l’écoute ______________________________________________________
    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL

    Des professionnels à vos côtés _______________________________________________ 99

    • La répartition des rôles ____________________________________________________________ 99
    • La répartition des tâches _______________________________________________________ 103
    Des solutions de répit_____________________________________________________________ 110

    • L’accueil temporaire de jour___________________________________________________ 110
    • La téléassistance_____________________________________________________________________ 112
    • Le portage de repas________________________________________________________________ 112
    Des formations spécialisées__________________________________________________ 113


    INFO +

    Fiche 3 : Solutions de répit pour l’aidant

    d’une personne âgée dépendante _____________________________ 121

    Fiche 4 : Solutions de répit pour l’aidant

    d’une personne handicapée ______________________________________ 124



    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    SOMMAIRE
    Valoriser
    votre expérience
    SOMMAIRE
    Valoriser
    votre expérience
    Par le bénévolat _________________________________________________________ 129
    L’offre associative ___________________________________________________________________ 129


    L’attribution de CESU par les collectivités locales _____________ 130

    Dans les métiers du travail social ________________131

    Des compétences recherchées _____________________________________________ 131

    Des formations diplômantes ________________________________________________ 132

    • Assistant(e) de vie aux familles (ADVF) _______________________________ 134
    • Auxiliaire de vie sociale (AVS) _______________________________________________ 138
    • Aide médico-psychologique (AMP) ______________________________________ 143
    Avec l’Agence nationale pour l’emploi_____ 149

    Poursuivre votre parcours professionnel ____________________________ 149
    Des outils et des services ______________________________________________________ 150


    • Les Guides pour agir _______________________________________________________________ 150
    • Les ateliers collectifs _____________________________________________________________ 151

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL

    Vos contacts utiles 153

    Pour connaître vos droits et ceux de votre proche ____________ 153
    Pour devenir bénévole ou reprendre une activité ____________ 160
    Les associations qui peuvent vous aider _____________________________ 165

    Liste des sigles utilisés 171


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    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Vous et vos interlocuteurs _____________________________________ 11
    Votre proche et ses droits ______________________________________ 17
    Vous et vos droits ____________________________________________________ 39
    Vous informer sur :
    • les structures qui peuvent vous conseiller
    et vous accompagner ;
    • vos droits et ceux de votre proche ;
    • les prestations et les aides dont vous et votre proche
    pouvez bénéficier, leurs modalités d'attribution,
    les démarches à entreprendre et les organismes
    à contacter.
    Vous informer
    sur vos droits
    Vous informer sur vos droits
    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 9

    10 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Vous et vos interlocuteurs

    Qu’est-ce qu’un aidant familial ?

    L’aidant familial est la personne qui vient en aide, à titre non
    professionnel, en partie ou totalement, à une personne âgée
    dépendante ou une personne handicapée de son entourage,
    pour les activités de la vie quotidienne.

    Cette aide régulière est permanente ou non. Elle peut prendre
    différentes formes comme le « nursing » 1, les soins, l’accompagnement
    à l’éducation et à la vie sociale, les démarches
    administratives, la coordination, la vigilance, le soutien
    psychologique, les activités domestiques… Votre activité
    d’aidant familial peut se dérouler au domicile du proche que
    vous aidez ou à votre domicile si vous l’accueillez.

    Quels sont vos interlocuteurs ?

    Le Centre communal d’action sociale (CCAS)
    ou la mairie

    Présent dans la plupart des communes ou regroupements
    de communes, le CCAS vous aide à constituer vos dossiers
    de demandes d’aide sociale ou médicale. Ce centre dispose
    de toutes les adresses des organismes ou des associations
    d’aide à la personne proches de votre domicile. Il peut vous
    fournir les coordonnées d’une aide-ménagère, d’un(e) auxiliaire
    de vie…
    Si il n’y a pas de CCAS dans votre commune, les services de la
    mairie peuvent vous renseigner.

    Vous informer sur vos droits
    1 Expression d’origine anglaise signifiant « ensemble des soins d’hygiène et de confort prodigués aux
    personnes dépendantes » (cf. Le Petit Larousse).

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL

    Renseignements
    Prenez contact avec votre mairie pour obtenir les coordonnées
    du CCAS local.
    Renseignements
    Prenez contact avec votre mairie pour obtenir les coordonnées
    du CCAS local.
    Le Point Info famille (PIF)

    C’est un lieu d’accueil, d’information et d’orientation destiné
    aux familles. Vous pouvez y trouver toutes informations
    utiles dans le cadre de vos démarches administratives et
    associatives.

    Les Points Info famille travaillent en partenariat avec les
    organismes et associations qui proposent des services aux
    familles. Ils peuvent vous orienter sur les interlocuteurs
    appropriés.

    Renseignements
    www.point-infofamille.fr
    Le Centre local d’information et de coordination
    gérontologique (CLIC)

    Guichet d’accueil de proximité, d’information, de conseil et
    d’orientation, le CLIC est destiné aux personnes âgées et à leur
    entourage. Les professionnels du CLIC (assistantes sociales,
    psychologues) sont à votre écoute et celle des personnes
    âgées, pour vous aider à trouver des solutions concrètes aux
    problèmes que vous rencontrez au quotidien (par exemple,
    comment trouver une aide à domicile, un accueil de jour…).

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL

    Ces professionnels peuvent :

    • évaluer les besoins des personnes âgées ;
    • élaborer avec elles un plan d’aide individualisé ;
    • vous mettre en relation avec des professionnels de santé
    et de l’accompagnement à domicile ;
    • faciliter vos démarches auprès des organismes locaux.
    BON À SAVOIR

    Si vous êtes aidant familial d’une personne âgée dépendante,
    vous pouvez demander une attestation administrative
    reconnaissant officiellement votre activité. C’est le conseil
    général de votre département qui vous la délivrera.

    Qu'est-ce qu'un accueil de jour ?
    C'est un lieu spécialement réservé aux personnes âgées
    qui vivent à leur domicile. Elles peuvent y être accueillies
    pour une ou plusieurs journées par semaine,
    voire seulement pour une demi-journée.
    INFO + Fiche 3 p. 121
    Point de repère
    Renseignements
    http://clic-info.personnes-agees.gouv.fr

    ou contactez les services du conseil général du département
    de résidence de la personne que vous aidez, pour avoir
    les coordonnées du CLIC le plus proche de son domicile.

    Vous informer sur vos droits
    (
    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    La Maison départementale des personnes handicapées
    (MDPH)

    Lieu d’accueil unique, la MDPH a pour missions d’informer,
    d’accompagner et de conseiller les personnes handicapées
    et leur famille :

    • elle les informe et les accompagne dès l’annonce du handicap
    et tout au long de son évolution ;
    • elle désigne une équipe de professionnels médicaux et paramédicaux
    qui va évaluer les besoins de la personne handicapée ;
    • à partir de cette évaluation, elle propose un plan personnalisé
    de compensation du handicap ;
    • elle réunit la Commission des droits et de l’autonomie des
    personnes handicapées (CDAPH) et fait appliquer les décisions
    de celle-ci pour l’attribution des demandes de droits ou de
    prestations ;
    • elle peut accorder des aides financières pour compenser des
    frais qui resteraient à la charge des personnes handicapées
    (après déduction de l’allocation versée au titre de la prestation
    de compensation), grâce à un fonds départemental de
    compensation du handicap.
    (Retour au sommaire) Sommaire
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    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Qu’est-ce que la CDAPH ?
    C’est la Commission des droits et de l’autonomie des personnes
    handicapées. Au sein de la MDPH, la CDAPH évalue le taux
    d’incapacité de la personne handicapée, valide le plan
    de compensation proposé, attribue la prestation
    de compensation, reconnaît la qualité de travailleur handicapé,
    se prononce sur les mesures facilitant l’insertion scolaire…
    Un tiers des membres de la commission est composé
    de représentants de personnes handicapées et de leur famille.
    Point de repère
    Qu’est-ce que la CDAPH ?
    C’est la Commission des droits et de l’autonomie des personnes
    handicapées. Au sein de la MDPH, la CDAPH évalue le taux
    d’incapacité de la personne handicapée, valide le plan
    de compensation proposé, attribue la prestation
    de compensation, reconnaît la qualité de travailleur handicapé,
    se prononce sur les mesures facilitant l’insertion scolaire…
    Un tiers des membres de la commission est composé
    de représentants de personnes handicapées et de leur famille.
    Point de repère
    Renseignements
    www.handicap.gouv.fr
    www.service-public.fr

    ou prenez contact avec les services du conseil général du
    département où réside votre proche (ou s’il vit chez vous, de
    votre département). Ils vous donneront toutes les informations
    utiles concernant la MDPH.


    16 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Votre proche et ses droits


    Qu’il soit âgé dépendant ou handicapé, votre proche peut
    bénéfi cier d’un certain nombre d’aides et d’allocations. Ces
    différents dispositifs peuvent vous permettre en tant qu’aidant
    familial d’être :

    • soutenu(e) par des services d’aide à domicile,
    • dédommagé(e) ou salarié(e) par votre proche.
    Assurez-vous auprès de votre proche que toutes les démarches
    ont été effectuées afin que ces dispositifs puissent être mis
    en place.

    Votre proche est âgé dépendant

    L’Allocation personnalisée d’autonomie (APA)

    Qu’est-ce que l’APA ?

    C’est une allocation versée aux personnes dépendantes
    âgées de plus de 60 ans. Elle a pour objectif de fi nancer des
    services d’aide à la personne favorisant leur autonomie dans
    les gestes quotidiens (toilette, déplacements, repas, courses,
    ménage…).

    BON À SAVOIR

    Que la personne âgée dépendante vive seule, à votre

    domicile ou en établissement spécialisé, elle continuera

    à percevoir l’APA.

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL

    Pourquoi demander l’attribution de l’APA ?
    Cette allocation permet à la personne âgée dépendante de :
    faire établir un plan personnalisé d’aides à domicile
    (ménage, repassage, petits travaux d’entretien, jardinage…) ;
    faire appel à des associations, des entreprises agréées
    ou à un Centre communal d’action sociale (CCAS) proposant
    des services d’aide à domicile ;
    rémunérer une ou plusieurs personnes afin de l’aider dans
    les actes de la vie courante, de façon régulière ou ponctuelle ;
    financer des dépenses pour que la personne âgée dépendante
    soit plus autonome :
    -aménagement de son logement (ou de votre logement si vous
    l’hébergez),
    -téléassistance,
    -portage de repas à domicile,
    -taxis sanitaires, ambulances…
    INFO + Fiche 1 p. 51
    •
    •
    •
    •
    Point de repère
    Pourquoi demander l’attribution de l’APA ?
    Cette allocation permet à la personne âgée dépendante de :
    faire établir un plan personnalisé d’aides à domicile
    (ménage, repassage, petits travaux d’entretien, jardinage…) ;
    faire appel à des associations, des entreprises agréées
    ou à un Centre communal d’action sociale (CCAS) proposant
    des services d’aide à domicile ;
    rémunérer une ou plusieurs personnes afin de l’aider dans
    les actes de la vie courante, de façon régulière ou ponctuelle ;
    financer des dépenses pour que la personne âgée dépendante
    soit plus autonome :
    -aménagement de son logement (ou de votre logement si vous
    l’hébergez),
    -téléassistance,
    -portage de repas à domicile,
    -taxis sanitaires, ambulances…
    INFO + Fiche 1 p. 51
    •
    •
    •
    •
    Point de repère
    Les démarches à entreprendre

    Le dossier de demande d’attribution de l’APA doit être retiré
    auprès des services du département (conseil général) ou
    de la commune (centre communal d’action sociale ou mairie)
    du lieu de résidence de votre proche. Une fois rempli, il doit
    être envoyé au président du conseil général du département.

    Lors d’une visite à domicile, un médecin, un(e) infi rmier(ère)
    ou un travailleur social évalue le degré de perte d’autonomie
    de votre proche selon une grille, dénommée Autonomie


    gérontologie groupes iso-ressources (AGGIR). Cette visite
    d’évaluation permet d’élaborer, en concertation avec la
    personne âgée, un « plan d’aide personnalisé ». Ce plan
    va prévoir les différents services à mettre en oeuvre afi n de
    faciliter son autonomie. Vous pourrez ainsi vous faire aider
    ponctuellement ou régulièrement dans votre activité d’aidant
    familial. Votre proche doit obligatoirement donner son accord
    sur ce plan pour percevoir l’APA.

    Qu’est-ce que la grille AGGIR ?
    C’est une grille qui sert à la gestion de l’Allocation
    personnalisée d’autonomie (APA). Elle permet d’évaluer
    l’autonomie d’une personne d’après l’observation
    de ses activités et de définir le Groupe iso-ressources (GIR)
    qui lui correspond. Cette grille comporte dix critères :
    cohérence, orientation, toilette, habillage, alimentation,
    élimination, transfert, déplacement à l’intérieur,
    déplacement à l’extérieur, communication à distance.
    Qu’est-ce qu’un GIR ?
    C’est la mesure du degré d’autonomie de votre proche d’après
    la grille AGGIR. Cette évaluation est faite par le médecin
    ou le travailleur social qui viendra le voir. Il existe six « GIR »,
    numérotés de 1 (les personnes les moins autonomes) à 6
    (les personnes les plus autonomes). Les personnes concernées
    par les GIR 1 à 4 peuvent bénéficier de l’APA. L’aide fi nancière
    apportée par l’APA est proportionnelle à la perte d’autonomie.
    INFO + Fiche 1 p. 51
    Point de repère

    Les modalités d’attribution

    Le montant de l’APA est calculé par les services du conseil
    général en fonction :

    • du plan d’aide établi par le médecin ou le travailleur social,
    et accepté par la personne âgée ;
    • des ressources de cette personne.
    Chaque année, un montant de ressources minimal est
    défi ni :
    -si les revenus de votre proche sont égaux ou inférieurs à
    ce montant, il sera exonéré de toute participation fi nancière ;

    -si ses revenus sont supérieurs, sa participation sera calculée
    en fonction d’un barème établi au plan national et réactualisé
    chaque année.
    La décision d’attribution est prise par le président du conseil
    général du département de résidence de votre proche, après
    avis d’une commission spécialisée. L’APA est alors versée
    chaque mois.

    BON À SAVOIR

    Il est important de conserver tous les justifi catifs de

    dépenses.

    Le versement de l’APA à un proche ne donne pas lieu à
    une récupération par l’État sur la succession de son
    bénéficiaire ou sur les donations qu’il a faites.

    Si votre proche fait appel à un service agréé ou s’il emploie
    un(e) salarié(e) à domicile, il pourra déduire de son impôt
    sur le revenu 50 % des rémunérations versées et non
    couvertes par l’APA dans la limite d’un plafond fi xé chaque
    année.
    www.personnes-agees.gouv.fr
    www. service-public.fr
    ou auprès du conseil général du département de résidence
    de votre proche ou du Centre d’information et de coordination
    (CLIC) local.
    Vous informer sur vos droits
    Renseignements
    www.personnes-agees.gouv.fr
    www. service-public.fr
    ou auprès du conseil général du département de résidence
    de votre proche ou du Centre d’information et de coordination
    (CLIC) local.
    Votre proche est handicapé

    Toute personne handicapée a droit à une compensation des
    conséquences de son handicap quels que soient l’origine et
    la nature de sa déficience, son âge ou son mode de vie.

    La loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances,
    l
    Elle a pour objectifs de :

    • rémunérer ou dédommager la personne qui lui apporte
    son aide pour les actes essentiels de la vie quotidienne :
    toilette, habillage, alimentation… ;

    • acquérir les aides techniques indispensables : fauteuil
    roulant, lève-personne, plage braille, audioprothèse… ;
    • couvrir les dépenses liées à l’aménagement du domicile
    (installation d’une douche accessible en fauteuil, rampes d’accès,
    élargissement des portes…) ou du véhicule (acquisition
    d’équipements spéciaux…) ;
    • assurer l’entretien d’un chien d’aveugle ou d’assistance
    aux personnes handicapées ;
    • payer des dépenses spécifi ques (abonnement à un service
    de téléassistance, achat de bavoirs jetables, de protections
    absorbantes pour incontinence…) ou exceptionnelles
    (réparation d’un lit médical, réparation et entretien
    d’audioprothèse…).
    Les démarches à entreprendre

    La demande de prestation de compensation se fait auprès
    de la Maison départementale des personnes handicapées
    (MDPH) du lieu de résidence. Une équipe de professionnels
    médicaux et paramédicaux évalue les déficiences, mais aussi
    les aptitudes et les capacités de votre proche. Elle lui propose
    un plan personnalisé de compensation.

    Ce plan vise à lui garantir la plus grande autonomie possible
    et comprend des mesures diverses :

    • aides individuelles à domicile ;
    • orientation en établissement ;
    • scolarisation ;
    • formation professionnelle…
    La prestation est accordée par la Commission des droits et
    de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Elle est
    versée par le conseil général à toute personne résidant de
    façon stable et régulière en France, et ayant une diffi culté :

    • absolue pour réaliser une activité de la vie quotidienne : parler,
    entendre, voir, se lever, se déplacer, se laver, s’habiller… ;
    • ou grave pour au moins deux de ces activités.

    BON À SAVOIR

    La prestation de compensation n’est pas soumise à
    conditions de ressources. La demande d’attribution peut
    être effectuée jusqu’à 75 ans si les critères d’attribution
    étaient déjà remplis avant l’âge de 60 ans. Demandez
    conseil à la MDPH de votre département.

    Si vous avez un enfant handicapé et qu’il bénéfi cie de
    l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH),
    vous pouvez également faire une demande pour percevoir
    la prestation de compensation. Dans ce cas, cette prestation
    sert à couvrir les frais d’aménagement de votre logement
    et/ou de votre véhicule.

    L’Allocation aux adultes handicapés (AAH)

    Qu’est-ce que l’AAH ?

    C’est une allocation de ressources financée par l’État et
    versée par la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou la Caisse
    de mutualité sociale agricole (CMSA). Elle est destinée aux
    personnes handicapées âgées de plus 20 ans (ou 16 ans si elles
    ne remplissent plus les conditions ouvrant droit aux allocations
    familiales).

    Elle est réservée aux personnes résidant en France et présentant
    un taux d’incapacité d’au moins 80 %. Si ce taux est compris
    entre 50 et 79 %, la personne handicapée doit également
    être reconnue par la Commission des droits et de l’autonomie
    des personnes handicapées (CDAPH) comme étant dans
    l’impossibilité de se procurer un emploi, compte tenu de son
    handicap.

    Pour percevoir cette allocation, les revenus de votre proche
    ne doivent pas dépasser un plafond de ressources, revalorisé
    chaque année. Les ressources prises en compte sont les revenus
    imposables après abattements fiscaux (incluant ceux relatifs
    aux personnes handicapées).

    Si votre proche handicapé travaille, il peut cumuler l’Allocation
    aux adultes handicapés (AAH) avec un revenu d’activité. Une
    seule condition : la somme des deux (AAH + revenu d’activité)
    ne doit pas dépasser 114 % du SMIC.

    BON À SAVOIR

    Lorsque le bénéficiaire de l’AAH passe plus de 60 jours dans
    une institution spécialisée ou un établissement de santé,
    il conserve au minimum 30 % de son allocation.

    Vous informer sur vos droits
    Qu’est-ce que le taux d’incapacité ?
    C’est l’un des éléments qui peut qualifier une personne
    handicapée et lui ouvrir un droit à certaines allocations
    ou avantages.
    Qui le détermine ?
    La Commission des droits et de l’autonomie des personnes
    handicapées (CDAPH) évalue, d’après un guide barème,
    le taux d’incapacité de la personne quel que soit son âge.
    Cette commission est automatiquement saisie lors du premier
    rendez-vous de votre proche à la Maison départementale
    des personnes handicapées (MDPH).
    Comment ?
    L’évaluation s’effectue en fonction de l’incapacité
    ou des incapacités constatée(s) :
    ne pas pouvoir accomplir certains gestes fondamentaux
    (manger, boire…) ;
    avoir des difficultés à se mouvoir (se lever, se déplacer…)
    ou à communiquer (parler, entendre…).
    Deux seuils sont importants à retenir : 50 % et 80 %
    le taux de 50 % correspond à une diffi culté rencontrée par
    la personne dans sa vie sociale et qui ne peut être compensée
    que par des efforts importants ou grâce à une aide spécifi que ;
    le taux de 80 % équivaut à une atteinte à l’autonomie :
    la personne doit être surveillée ou aidée en partie
    ou totalement pour les actes et les gestes de la vie courante.
    •
    •
    •
    •
    Point de repère
    Vous informer sur vos droits
    Qu’est-ce que le taux d’incapacité ?
    C’est l’un des éléments qui peut qualifier une personne
    handicapée et lui ouvrir un droit à certaines allocations
    ou avantages.
    Qui le détermine ?
    La Commission des droits et de l’autonomie des personnes
    handicapées (CDAPH) évalue, d’après un guide barème,
    le taux d’incapacité de la personne quel que soit son âge.
    Cette commission est automatiquement saisie lors du premier
    rendez-vous de votre proche à la Maison départementale
    des personnes handicapées (MDPH).
    Comment ?
    L’évaluation s’effectue en fonction de l’incapacité
    ou des incapacités constatée(s) :
    ne pas pouvoir accomplir certains gestes fondamentaux
    (manger, boire…) ;
    avoir des difficultés à se mouvoir (se lever, se déplacer…)
    ou à communiquer (parler, entendre…).
    Deux seuils sont importants à retenir : 50 % et 80 %
    le taux de 50 % correspond à une diffi culté rencontrée par
    la personne dans sa vie sociale et qui ne peut être compensée
    que par des efforts importants ou grâce à une aide spécifi que ;
    le taux de 80 % équivaut à une atteinte à l’autonomie :
    la personne doit être surveillée ou aidée en partie
    ou totalement pour les actes et les gestes de la vie courante.
    •
    •
    •
    •
    Pourquoi connaître le taux d’incapacité ?
    Il permet de :
    justifier l’attribution de :
    -l’Allocation aux adultes handicapés (AAH)
    ou de l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH),
    -la carte d’invalidité, quel que soit l’âge,
    - la carte portant la mention « Priorité pour personne
    handicapée », quel que soit l’âge ;
    obtenir le versement de la prestation de compensation ;
    reconnaître, s’il y a lieu, la qualité de travailleur handicapé ;
    statuer sur l’accompagnement des personnes handicapées
    âgées de plus de 60 ans hébergées dans des structures
    pour personnes handicapées adultes.
    •
    •
    •
    •
    Point de repère
    Pourquoi connaître le taux d’incapacité ?
    Il permet de :
    justifier l’attribution de :
    -l’Allocation aux adultes handicapés (AAH)
    ou de l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH),
    -la carte d’invalidité, quel que soit l’âge,
    - la carte portant la mention « Priorité pour personne
    handicapée », quel que soit l’âge ;
    obtenir le versement de la prestation de compensation ;
    reconnaître, s’il y a lieu, la qualité de travailleur handicapé ;
    statuer sur l’accompagnement des personnes handicapées
    âgées de plus de 60 ans hébergées dans des structures
    pour personnes handicapées adultes.
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    •
    Point de repère
    Les compléments à l’AAH

    Il existe deux compléments de ressources à l’Allocation aux
    adultes handicapés (AAH) :

    • la majoration pour la vie autonome, versée aux personnes
    handicapées qui :
    -ne perçoivent pas de revenus professionnels ;
    -disposent d’un logement indépendant ;
    -bénéficient d’une aide au logement :
    • soit en leur nom propre,
    • soit comme conjoint(e), concubin(e) ou pacsé(e) d’une
    personne titulaire de ce droit ;
    (Retour au sommaire) Sommaire
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    (Page suivante) >
    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    • le complément de ressources, qui constitue, avec l’AAH,
    la Garantie de ressources aux personnes handicapées (GRPH).
    Il est versé aux personnes qui :
    -ont une capacité de travail inférieure à 5 % ;


    -n’exercent pas d’activité professionnelle ;
    -n’ont pas perçu de revenus à caractère professionnel depuis
    au moins un an ;
    -bénéficient d’un logement indépendant.
    BON À SAVOIR

    Ces deux compléments sont attribués aux allocataires
    d’une AAH à taux plein ou versée en complément d’autres
    revenus (pension d’invalidité, de vieillesse, rente d’accident
    du travail…).

    Renseignements
    www.handicap.gouv.fr
    www.service-public.fr
    Les démarches à entreprendre

    Votre proche devra s’adresser à la Maison départementale des
    personnes handicapées (MDPH) de son lieu de résidence. C’est
    la Commission des droits et de l’autonomie des personnes
    handicapées (CDAPH) qui évaluera son niveau de handicap
    pour déterminer son taux d’incapacité.


    L’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH)

    Qu’est-ce que l’AEEH ?

    C’est une prestation familiale. Elle est destinée à compenser
    les frais d’éducation et de soins que vous engagez pour votre
    enfant handicapé. Elle est composée d’une allocation de base
    réévaluée chaque année (119,72 € par mois au 1er janvier
    2007). C’est la Caisse d’allocations familiales (CAF) qui assure
    son versement.

    Cette allocation peut être complétée. Il existe 6 catégories
    de compléments versés en fonction :

    • des sommes dépensées en raison du handicap de votre enfant ;
    • de votre cessation ou réduction d’activité professionnelle
    du fait des contraintes liées à ce handicap (soins, éducation
    spéciale, accompagnement) ;
    • de l’embauche d’une tierce personne.
    •
    4INFO + Fiche 2 p. 54
    BON À SAVOIR

    Si votre enfant bénéficie de l’AEEH, vous pouvez faire une
    demande pour percevoir la prestation de compensation.
    L’AEEH peut être majorée si vous êtes seul(e) pour élever
    votre enfant, c’est-à-dire un parent isolé.


    Qu’est-ce qu’un parent isolé ?
    Une personne est considérée comme étant un parent isolé :
    si elle est célibataire, veuve, divorcée, séparée de droit
    ou de fait, ou abandonnée et si elle élève seule son enfant
    ou ses enfants, depuis moins de 18 mois ;
    ou si elle est seule et attend un enfant.
    •
    •
    Point de repère
    Renseignements
    www.handicap.gouv.fr
    www.caf.fr
    www.service-public.fr
    Qu’est-ce qu’un parent isolé ?
    Une personne est considérée comme étant un parent isolé :
    si elle est célibataire, veuve, divorcée, séparée de droit
    ou de fait, ou abandonnée et si elle élève seule son enfant
    ou ses enfants, depuis moins de 18 mois ;
    ou si elle est seule et attend un enfant.
    •
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    Point de repère
    Renseignements
    www.handicap.gouv.fr
    www.caf.fr
    www.service-public.fr
    Les démarches à entreprendre

    Vous devez vous adresser à la Maison départementale
    des personnes handicapées (MDPH) de votre département
    afin d’y retirer le formulaire AEEH. Une fois rempli, rapportez-le
    à la MDPH. La Commission des droits et de l’autonomie des
    personnes handicapées (CDAPH) sera alors en mesure d’évaluer
    le montant de l’AEEH.

    Des mesures pour votre proche et vous

    Des cartes de priorité

    Si votre proche est handicapé, quel que soit son âge, il peut
    se voir attribuer une ou plusieurs cartes ouvrant certains
    droits :

    • une carte d’invalidité est délivrée, à titre permanent ou non,
    à toute personne dont le taux d’incapacité est au moins de
    80 %. Voir Point de repère, p. 25
    Cette carte peut également être attribuée aux personnes
    percevant une pension d’invalidité de 3e catégorie 1. Dans
    ce cas, n’oubliez pas de transmettre le justificatif de cette
    pension lors de la demande ;

    • une carte « Priorité pour personne handicapée », peut
    être délivrée à toute personne, quel que soit son âge, en raison
    d’une station debout pénible. Elle est attribuée pour une
    durée comprise entre un et dix ans.
    Ces cartes sont délivrées par la Maison départementale
    des personnes handicapées (MDPH) du département
    de votre proche. C’est à elle que vous devez vous adresser
    pour recevoir le ou les formulaire(s) correspondant(s). Elles
    permettent notamment d’obtenir :

    • une priorité d’accès aux places assises dans les transports
    en commun, les espaces publics et salles d’attente, ainsi que
    dans les établissements et les manifestations accueillant
    du public ;
    • une priorité dans les fi les d’attente.
    1 Si votre proche ne peut pas exercer une activité professionnelle, et s’il est dans l’obligation d’avoir
    recours à l’assistance d’une tierce personne pour effectuer les actes de la vie courante, il est alors classé
    en 3e catégorie.


    BON À SAVOIR
    Si votre proche est titulaire de la carte d’invalidité, et que
    vous l’accompagnez dans ses déplacements, vous béné-
    ficiez des mêmes avantages. Cette carte ouvre également
    un droit à certains avantages fi scaux :
    • une demi-part supplémentaire pour le calcul de l’impôt
    sur le revenu ;
    • l’exonération des cotisations patronales de sécurité
    sociale en cas d’utilisation de Chèques emploi service
    universel (CESU). Voir Point de repère, p. 38
    Vous informer sur vos droits
    BON À SAVOIR
    Si votre proche est titulaire de la carte d’invalidité, et que
    vous l’accompagnez dans ses déplacements, vous béné-
    ficiez des mêmes avantages. Cette carte ouvre également
    un droit à certains avantages fi scaux :
    • une demi-part supplémentaire pour le calcul de l’impôt
    sur le revenu ;
    • l’exonération des cotisations patronales de sécurité
    sociale en cas d’utilisation de Chèques emploi service
    universel (CESU). Voir Point de repère, p. 38
    Une carte de stationnement est également accordée à toute
    personne atteinte d’un handicap qui :

    • réduit de manière importante ses capacités de déplacement
    à pied ;
    • ou impose qu’elle soit accompagnée par une tierce personne
    quand elle se déplace.
    Cette carte est délivrée par la préfecture. Pour en bénéfi cier,
    votre proche peut en faire la demande auprès de la MDPH de
    son lieu de résidence.

    Renseignements
    www.handicap.gouv.fr
    Des droits spécifiques aux personnes handicapées

    Le droit à l’école

    La loi du 11 février 2005 prévoit pour tout élève handicapé
    l’élaboration d’un projet personnalisé de scolarisation.
    Ce projet personnalisé est mis en oeuvre par la Maison
    départementale des personnes handicapées (MDPH). Il est
    établi à partir des éléments communiqués par l’équipe de suivi
    de scolarisation, composée :

    • des parents ;
    • de l’enseignant référent de l’enfant ;
    • de tous les professionnels intervenant auprès de l’élève.
    L’objectif est d’organiser la scolarité de l’enfant et de
    déterminer :

    • les modalités de son emploi du temps ;
    • si nécessaire, les conditions de la répartition de son accueil
    entre l’école et l’établissement médico-sanitaire où il est pris
    en charge ;
    • les aides et accompagnements éventuels dont l’enfant
    pourrait avoir besoin au cours de sa scolarité (attribution
    d’un(e) auxiliaire de vie scolaire, par exemple).
    Votre enfant est accueilli :

    • en priorité, dans l’école, le collège ou le lycée de référence
    (celui auquel il est rattaché en fonction du domicile) ;
    • dans l’établissement privé librement choisi, sous contrat avec
    l’Éducation nationale.
    Si l’établissement de référence n’est pas accessible (trop éloigné,
    par exemple), une solution doit vous être proposée dans un
    autre établissement proche du lieu de résidence.


    Il existe aussi des établissements scolaires disposant :

    • de Classes d’intégration scolaire (CLIS) du premier degré
    (jusqu’au CM2) ;
    • d’Unités pédagogiques d’intégration (UPI) du second
    degré (collèges et lycées).
    Renseignements
    www.handicap.gouv.fr
    www.education.gouv.fr
    (rubrique « handiscol »)
    Cellule d’écoute Handiscol
    ou auprès de la Maison départementale des personnes
    handicapées (MDPH) de votre lieu de résidence.
    L’accompagnement des travailleurs handicapés

    Si la personne que vous aidez travaille dans un Établissement
    et service d’aide par le travail (ESAT) :

    • elle perçoit une rémunération garantie, à laquelle peut
    s’ajouter une Allocation aux adultes handicapés (AAH) à taux
    plein ou partiel ;
    • elle a droit à une qualification, des formations, des congés,
    etc. ;

    Vous informer sur vos droits

    • elle peut aussi bénéficier d’un nouveau dispositif prévoyant
    que toute personne handicapée, qui sort du milieu protégé
    de travail dans le cadre d’un contrat de travail en entreprise,
    a droit à un suivi et à un accompagnement spécifi ques.
    Qu’est-ce que le travail protégé ?
    Il s’agit de postes adaptés à des handicaps divers et vers lesquels
    peuvent être orientés les adultes handicapés.
    dans un établissement spécialisé
    Les Établissements et services d’aide par le travail (ESAT),
    anciennement appelés CAT, accueillent les travailleurs
    dont la capacité de travail est au plus d’un tiers de celle
    d’un travailleur valide.
    en entreprise
    Il s’agit d’emplois qui bénéficient d’un abattement de salaire
    modulé selon la réduction du rendement professionnel.
    Comment en bénéfi cier ?
    Il faut s’adresser à la MDPH. Celle-ci fera remplir un dossier
    à la personne handicapée, puis l’enverra à la CDAPH. Celle-ci
    rendra une décision d’orientation, assortie éventuellement
    d’une période d’essai de 6 mois au plus, renouvelable une fois.
    •
    •
    Point de repère
    Renseignements
    www.handicap.gouv.fr
    www.travail.gouv.fr
    (Retour au sommaire) Sommaire
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    (Page suivante) >
    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Le principe d’accessibilité

    Les déplacements

    Les transports en commun (bus, métros, tramways, trains)
    doivent tous être accessibles aux handicapés dans un délai
    de 10 ans. Si votre proche handicapé ne peut utiliser ce type
    de transport, le service concerné devra mettre à sa disposition
    un autre moyen de transport adapté à son handicap, sans
    surcoût.

    L’accès aux bâtiments publics et privés

    De nouvelles normes de construction devront être appliquées
    afin de faciliter l’accès aux bâtiments publics et privés à toute
    personne, quel que soit son handicap (moteur, sensoriel,
    mental, psychique ou cognitif). Ces normes permettant, par
    exemple, un accès en fauteuil roulant , devront être prises en
    compte dans un délai maximum de 10 ans, aussi bien pour
    les bâtiments existants que pour les nouvelles constructions
    (bibliothèques, cinémas, musées, programme HLM…). Les
    préfectures et universités doivent être accessibles dans un
    délai de 5 ans.

    Vous et vos droits

    Un point pratique sur les aides

    Le Chèque emploi service universel (CESU)

    Qu’est-ce que le CESU ?

    Le CESU est un chèque qui permet de rémunérer les services
    à la personne effectués au domicile de votre proche (ou à
    votre domicile si c’est vous qui l’accueillez) : aide à domicile,
    entretien de la maison, travaux ménagers, petits travaux de
    jardinage, bricolage, préparation de repas à domicile, livraison
    de repas et de courses à domicile, assistance administrative
    à domicile, etc.

    BON À SAVOIR

    L’utilisation du chèque emploi service universel vous
    permet de payer moins d’impôts et moins de charges sur
    le salaire de la personne qui travaille au domicile de votre
    proche ou à votre domicile si c’est vous qui l’accueillez.

    50 % des dépenses engagées peuvent être déduites de vos
    impôts, dans la limite d’un plafond défi ni chaque année.

    Vous bénéficiez également sous certaines conditions de
    l’exonération des cotisations patronales.

    Des exonérations de cotisations patronales
    pour qui ?
    les personnes âgées de 70 ans et plus : depuis le 1er juillet
    2005, elles sont automatiquement accordées au moment
    de l’adhésion au Chèque emploi service universel (CESU),
    pour un couple, dont au moins l’un des conjoints est âgé
    de 70 ans ou plus ;
    les personnes titulaires de la carte d’invalidité à 80 % ;
    les personnes ayant à leur charge un enfant handicapé,
    dont le handicap ouvre droit au complément de l’AEEH ;
    les personnes vivant seules et dans l’obligation de recourir
    à l’aide d’une tierce personne pour accomplir les actes
    de la vie courante (sous certaines conditions) ;
    les personnes titulaires de l’allocation compensatrice
    ou de majoration pour tierce personne ;
    les bénéfi ciaires de l’APA.
    •
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    •
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    Point de repère
    Des exonérations de cotisations patronales
    pour qui ?
    les personnes âgées de 70 ans et plus : depuis le 1er juillet
    2005, elles sont automatiquement accordées au moment
    de l’adhésion au Chèque emploi service universel (CESU),
    pour un couple, dont au moins l’un des conjoints est âgé
    de 70 ans ou plus ;
    les personnes titulaires de la carte d’invalidité à 80 % ;
    les personnes ayant à leur charge un enfant handicapé,
    dont le handicap ouvre droit au complément de l’AEEH ;
    les personnes vivant seules et dans l’obligation de recourir
    à l’aide d’une tierce personne pour accomplir les actes
    de la vie courante (sous certaines conditions) ;
    les personnes titulaires de l’allocation compensatrice
    ou de majoration pour tierce personne ;
    les bénéfi ciaires de l’APA.
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    Point de repère
    Où se le procurer ?

    Vous devez commander votre chéquier CESU auprès de votre
    banque. Le chéquier CESU contient les volets sociaux pour
    déclarer votre salarié. Il vous suffit de remplir une demande
    d’adhésion en précisant :

    • vos coordonnées en tant qu’employeur : nom, prénom, date
    de naissance, adresse ;
    • les coordonnées du salarié : nom, prénom, date de naissance,
    adresse, numéro d’immatriculation à la Sécurité sociale ;
    • le type d’emploi rémunéré avec ces chèques.
    Quelles démarches entreprendre ?

    Si vous ou votre proche employez directement une personne :
    le centre national du CESU s’occupe de toutes les déclarations
    sur la base de votre demande d’adhésion.

    Si vous passez par une entreprise ou une association agréée :
    vous n’avez aucune déclaration à faire.

    Si vous êtes salarié(e), des employeurs publics ou privés, des
    comités d’entreprise, etc., peuvent offrir des chèques emploi
    service universel pré-fi nancés. Renseignez-vous auprès d’eux.

    Renseignements
    Pour tout savoir sur le CESU
    www.cesu.urssaf.fr
    Pour en savoir + sur les services d’aide à la personne
    www.servicesalapersonne.gouv.fr
    Les mutuelles et caisses de retraite

    Les mutuelles et les caisses de retraite se sont engagées à
    renforcer leur politique de prévention et d’accompagnement
    pour le maintien de l’autonomie des retraités.


    Elles financent pour leurs adhérents :

    • des services d’aide ménagère pour leur maintien à domicile
    ou leur retour chez eux après une hospitalisation ;
    • des aides à l’amélioration de leur habitat.
    Contactez votre mutuelle et/ou votre caisse de retraite pour
    connaître vos droits.

    Être salarié(e) ou dédommagé(e)

    L’aidant d’une personne âgée dépendante

    Vous pouvez être salarié(e)

    > Si la personne que vous aidez bénéficie de l’APA.

    Cette allocation peut lui permettre de vous rémunérer.

    Tout membre de la famille peut être salarié, hormis le(la)
    conjoint(e), le(la) concubin(e) ou la personne ayant conclu
    avec elle un Pacte civil de solidarité (PACS).

    Votre proche doit :

    • vous déclarer à l’URSSAF dans les 8 jours suivant votre
    embauche ;
    • ou peut vous rémunérer au moyen de Chèques emploi service
    universel (CESU). Dans ce cas les démarches sont simplifi ées.
    Voir CESU, p. 37.

    L’aidant d’une personne handicapée

    Vous pouvez être salarié(e)

    > Si la personne que vous aidez perçoit la prestation
    de compensation.

    Pour être salarié(e) d’une personne handicapée, vous ne devez
    être ni son (sa) conjoint(e), ni son (sa) concubin(e), ni la personne
    avec laquelle elle a conclu un pacte civil de solidarité, ni son
    obligé alimentaire au premier degré 1.

    Ces conditions ne s’appliquent pas lorsque la personne
    handicapée qui vous emploie nécessite une aide totale pour

    1 Le fils, la fille ou inversement le père ou la mère de la personne handicapée dès lors qu’il (elle) n’a pas fait
    valoir ses droits à la retraite ni cessé ou renoncé totalement ou partiellement à une activité professionnelle
    pour apporter cette aide.



    la plupart des actes essentiels et une présence due à un besoin
    de soins constants ou quasi constants.


    La personne handicapée doit :

    • vous déclarer à l’URSSAF dans les 8 jours suivant votre
    embauche ;
    • ou peut vous rémunérer au moyen de Chèques emploi service
    universel (CESU). Dans ce cas les démarches sont simplifi ées.
    Voir CESU, p. 37.


    Vous pouvez être dédommagé(e)

    > Si votre proche handicapé perçoit la prestation de
    compensation.


    Tout membre de la famille qui l’assiste peut être dédommagé.

    Votre proche handicapé (ou le cas échéant vous-même) doit
    indiquer par courrier au conseil général de son département
    (qui lui verse la prestation de compensation) votre identité
    et son lien de parenté avec vous.


     Renseignez-vous auprès de la Maison départementale des
    personnes handicapées (MDPH) du lieu de résidence de
    votre proche.
    BON À SAVOIR

    Le dédommagement d’un aidant familial est au maximum de
    85 % du SMIC horaire sur la base de 35 heures par semaine.
    Les sommes perçues dans ce cadre doivent être déclarées
    aux impôts.


    Renseignez-vous auprès de votre centre départemental
    des impôts (CDI).


    Le parent d’un enfant handicapé

    Vous pouvez être dédommagé(e)

    > Si vous avez dû réduire ou cesser votre activité professionnelle
    pour vous occuper de votre enfant.

    Vous pouvez percevoir à titre de dédommagement le complément
    à l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH).

    Il existe 6 catégories de compléments. Le classement par
    catégorie se fait en fonction de 2 critères :

    • la nécessité de faire appel à une tierce personne en raison de
    la nature ou de la gravité du handicap de votre enfant ;
    • votre réduction ou cessation d’activité.
    •
    4INFO + Fiche 2 p. 54
    4 Maison départementalepersonnes handicapées (MDPH) de votre département. Elle
    vous donnera toutes les informations utiles concernant
    les modalités d’attribution et de versement de cette allocation
    ou renseignez-vous sur www.caf.fr.

     Prenez contact avec la des
    BON À SAVOIR

    Une majoration de l’AEEH est prévue à partir de la catégorie
    2 pour les parents isolés (c’est-à-dire assumant
    seuls la charge de leur enfant handicapé). Les montants
    de ces compléments sont revalorisés chaque année.

    Trois congés familiaux

    Le congé de solidarité familiale

    Dans quelles circonstances ?

    > Lorsque vous devez vous absenter pour assister un proche
    en raison de la gravité de son état de santé.


    Ce congé, d’une durée au maximum de 3 mois, renouvelable
    une fois, est un congé sans solde. Il n’est pas rémunéré pendant
    la suspension du contrat de travail, sauf dispositions plus
    favorables d’une convention collective. Avec l’accord de
    l’employeur, il peut être transformé en période à temps partiel.

    Qui peut en bénéfi cier ?

    Tout salarié désirant accompagner en fin de vie un(e)
    ascendant(e) (grand-mère, père…), un(e) descendant(e) (fi ls,
    petite-fille…) ou une personne partageant son domicile.

    Quelles démarches entreprendre ?

    Il faut demander un certificat médical au médecin traitant,
    confirmant la gravité de l’état de santé de votre proche. Vous
    devez prévenir votre employeur de la date prévisible de votre
    retour avec un préavis de 3 jours francs.

    Ce retour devra avoir lieu :

    • à l’expiration de la période des 3 mois ;
    • ou dans les 3 jours qui suivent le décès de la personne
    assistée, sans perte pour vous des avantages liés aux congés
    pour événements personnels et familiaux ;
    • ou encore, à tout moment, avant l’expiration des 3 mois.

    Quels avantages sociaux ?

    La durée du congé de solidarité familiale est prise en compte
    pour la détermination des avantages liés à l’ancienneté.
    Le(la) salarié(e) conserve le bénéfice de tous les avantages qu’il
    (ou elle) avait acquis avant le début du congé.

    BON À SAVOIR

    À l’issue du congé, le(la) salarié(e) retrouve son emploi ou
    un emploi similaire, assorti d’une rémunération au moins
    équivalente.

    Renseignements
    www.travail.gouv.fr
    Le congé de présence parentale

    Dans quelles circonstances ?

    > Lorsque vous devez vous occuper d’un enfant à charge,
    gravement malade, handicapé ou accidenté.

    Ce congé vous donne droit à un « capital » de 310 jours dans
    la limite de 3 ans, renouvelable en cas de rechute de l’enfant.
    Ce congé est non rémunéré, mais vous pouvez percevoir
    en tant que salarié(e) une allocation journalière de présence
    parentale. Pendant cette période de congé, vous restez
    affilié(e) à l’assurance vieillesse, sous certaines conditions.

    Qui peut en bénéfi cier ?

    Les parents d’un enfant âgé de moins de 20 ans atteint
    d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident
    d’une particulière gravité, rendant indispensables une présence
    soutenue et des soins contraignants.

    Vous pouvez demander ce congé si :

    • vous exercez une activité professionnelle, salariée ou non ;
    • vous êtes à la recherche d’un emploi ou stagiaire en formation
    professionnelle rémunérée ;
    • vous êtes agent titulaire ou non titulaire de la fonction
    publique de l’État, territoriale ou hospitalière.
    Quelles démarches entreprendre ?

    Vous devez présenter à votre employeur un certifi cat médical
    confi rmant :

    • la gravité de la maladie, de l’accident ou du handicap de votre
    enfant ;
    • la nécessité de votre présence et de soins contraignants.
    Dans ce cas, votre employeur ne peut pas vous refuser ce congé.
    Il faut envoyer à votre employeur, au moins 15 jours avant
    le début du congé, une lettre recommandée avec accusé de
    réception (ou lui remettre en main propre). Cette lettre doit
    l’informer du motif et de votre volonté de bénéficier de ce
    congé.

    Le congé prend fi n :


    • à l’épuisement des 310 jours de congé de présence parentale ;
    • ou à la fin de la période maximale de 3 ans ;
    • ou encore au décès de l’enfant pour lequel la demande a été
    déposée.

    BON À SAVOIR

    Si vous ne souhaitez prendre qu’un ou plusieurs jours de
    congé, le délai d’information vis-à-vis de votre employeur
    n’est que de 48 heures.

    Quels avantages sociaux ?

    Vous pouvez percevoir pour chaque jour de congé que vous
    prenez une allocation journalière de présence parentale.

    Le montant de cette allocation au 1er janvier 2007 est fixé à :

    • 39,58 € pour un couple ;
    • 47,02 €, lorsque la charge de l’enfant malade est assumée
    par une personne seule.
    Le nombre d’allocations journalières versées par mois pour
    un enfant ne peut pas être supérieur à 22. En plus de l’allocation
    journalière, vous pouvez percevoir un complément forfaitaire
    pour frais (101,22 € au 1er janvier 2007), versé sous conditions
    de ressources. Celui-ci est destiné à prendre en charge tout
    ou partie des dépenses qui seraient supérieures ou égales
    au montant de ce complément, du fait de l’état de santé de
    votre enfant.

    Vos droits sont maintenus en totalité pour l’assurance maladie
    et les avantages acquis, et à 50 % pour les droits à la retraite.
    Vous conservez également le bénéfice de tous les avantages
    que vous aviez acquis avant le début du congé.

    BON À SAVOIR

    En cas de rechute ou de récidive de la pathologie de
    l’enfant, ou de la survenue d’une nouvelle pathologie,
    un nouveau droit à un congé de présence parentale
    peut être ouvert.

    Renseignements
    www.travail.gouv.fr
    www.caf.fr
    Le congé de soutien familial

    Dans quelles circonstances ?

    > Lorsque vous souhaitez suspendre votre activité pour
    vous occuper d’un proche dépendant.

    La durée de ce congé est de 3 mois, renouvelable dans la limite
    d’un an sur l’ensemble de la carrière professionnelle. Pendant
    cette durée, le maintien de votre emploi est garanti. Ce congé
    est en place depuis le 20 avril 2007.

    Qui peut en bénéficier ?

    Tout aidant familial d’une personne âgée dépendante ou
    d’une personne handicapée (conjoint, concubin, personne ayant
    conclu un pacte civil de solidarité, ascendant, descendant…).

    Quelles démarches entreprendre ?

    Vous devez présenter à votre employeur un justificatif de
    la gravité du handicap ou de la perte d’autonomie de votre
    proche.

    Le congé de soutien familial se termine, sauf renouvellement,
    à la fin de la période des 3 mois demandés. Vous pouvez
    mettre fin à ce congé de façon anticipée, ou y renoncer, dans
    les cas suivants :

    • le recours à un service d’aide à domicile pour assister la
    personne aidée ;

    • l’admission de votre proche dans un établissement ;
    • le décès de votre proche ;
    • une diminution importante de vos ressources ;
    • un congé de soutien familial pris par un autre membre de
    la famille.
    Quels avantages sociaux ?

    Vous continuez à bénéficier de vos droits aux prestations
    en nature de l’assurance maladie (remboursements de
    médicaments…) et à la retraite. La durée de ce congé est
    prise en compte pour la détermination des avantages liés
    à l’ancienneté.

    BON À SAVOIR

    Le congé de soutien familial peut être pris par périodes de
    trois mois, successives ou non. Il ne peut excéder la durée
    d’un an sur l’ensemble de la carrière professionnelle.

    Renseignements
    www.travail.gouv.fr
    www.famille.gouv.fr
    (
    L’affiliation gratuite à l’assurance vieillesse

    L’aidant familial peut bénéfi cier d’une affiliation à titre gratuit
    à l’assurance vieillesse du régime général si il a la charge :

    • d’un enfant handicapé :
    -dont le taux d’incapacité est d’au moins 80 % ;
    -qui n’est pas admis dans un internat ;
    -qui n’a pas atteint l’âge limite d’attribution de l’allocation
    d’éducation de l’enfant handicapé ;
    • d’un adulte handicapé :
    -dont le taux d’incapacité est d’au moins 80 % ;
    -qui est reconnu par la CDAPH comme devant bénéfi cier
    de l’assistance permanente d’un aidant familial.

    Si il est bénéficiaire du congé de soutien familial.
    Cette affiliation est soumise à conditions de ressources.


    BON À SAVOIR

    Si vous percevez l’allocation journalière de présence
    parentale, vous bénéficiez aussi de cette affi liation à titre
    gratuit à l’assurance vieillesse du régime général.

    APA
    CRITÈRES ET MONTANTS
    AU 1ER JANVIER 2007


    Le critère retenu pour évaluer le degré
    d’autonomie d’une personne âgée dépendante
    est le GIR (Groupe iso-ressources).
    Il existe 6 GIR, numérotés de 1 (les personnes
    les moins autonomes) à 6 (les personnes
    les plus autonomes). Les personnes concernées
    par les GIR 1 à 4 bénéficient d’une allocation.

    ¦ GIR 1
    Personne âgée confinée au lit ou en fauteuil :
    • dont les fonctions intellectuelles sont gravement
    diminuées ;
    • qui nécessite une présence indispensable et permanente
    d’intervenants.
    Montant maximum de l’APA :
    1 189,80 €/mois


    ¦ GIR 2
    Personne âgée confinée au lit ou en fauteuil :
    • dont les fonctions intellectuelles ne sont pas totalement
    altérées ;
    • qui nécessite une prise en charge pour la plupart des activités
    de la vie courante.
    Ou
    Personne âgée :


    • dont les fonctions mentales sont altérées ;
    • qui a conservé ses capacités à se déplacer.
    Montant maximum de l’APA :
    1 019,83 €/mois

    ¦ GIR 3
    Personne âgée :
    • qui a conservé ses fonctions intellectuelles
    mais partiellement ses capacités à se déplacer ;
    • qui a besoin d’être aidée quotidiennement et plusieurs fois
    par jour pour son autonomie corporelle.
    Montant maximum de l’APA :
    764,87 €/mois


    ¦ GIR 4
    Personne âgée :
    • qui n’assume pas seule ses déplacements extérieurs
    mais qui, une fois levée, peut marcher à l’intérieur
    de son logement, et qui doit parfois être aidée
    pour la toilette et l’habillage.
    Ou

    • qui n’a pas de problèmes de locomotion, mais qui doit être
    assistée pour les activités corporelles et les repas.
    Montant maximum de l’APA :
    509,91 €/mois

    ¦ GIR 5
    Personne âgée :
    • qui a seulement besoin d’une aide ponctuelle pour la toilette,
    la préparation de ses repas et le ménage.
    L’APA n’est pas versée aux personnes
    classées en GIR 5.

    ¦ GIR 6
    Personne âgée :
    • qui n’a pas perdu son autonomie pour les actes essentiels
    de la vie courante.
    L’APA n’est pas versée aux personnes
    classées en GIR 6.



    COMPLÉMENT À L’AEEH
    CRITÈRES ET MONTANTS
    AU 1ER JANVIER 2007


    Deux critères sont retenus pour la classifi cation
    par catégorie : la nécessité de faire appel
    à une tierce personne en raison de la nature
    ou de la gravité du handicap de l’enfant
    et la réduction ou cessation d’activité
    du parent qui l’accompagne.

    ¦ Catégorie 1
    Le handicap de votre enfant entraîne, par sa nature
    ou sa gravité, des dépenses égales ou supérieures
    à 209,50 € par mois.

    Complément : 89,79 € par mois

    ¦ Catégorie 2
    Le handicap de votre enfant contraint :

    • l’un des parents à réduire son activité professionnelle
    d’au moins 20 % par rapport à un plein temps ;
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    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    • ou exige le recours à une tierce personne au moins
    8 heures par semaine ;

    • ou entraîne des dépenses égales ou supérieures à 362,89 €
    par mois.

    Complément : 243,18 € par mois

    Majoration pour parent isolé :
    48,64 € par mois

    ¦ Catégorie 3
    Le handicap de votre enfant contraint :

    • l’un des parents à réduire son activité professionnelle
    d’au moins 50 % par rapport à un plein temps ;
    • ou l’un des parents à réduire son activité professionnelle
    d’au moins 20 % par rapport à un plein temps,
    ou à recourir à une tierce personne au moins 8 heures
    par semaine, et entraîne d’autres dépenses égales
    ou supérieures à 220,73 € par mois ;

    • ou exige le recours à une tierce personne au moins
    20 heures par semaine ;

    • ou entraîne des dépenses égales ou supérieures à 463,90 €
    par mois.

    Complément : 344,19 € par mois

    Majoration pour parent isolé :
    67,34 € par mois

    ¦ Catégorie 4
    Le handicap de votre enfant contraint :

    • l’un des parents à n’exercer aucune activité professionnelle,
    ou exige le recours à une tierce personne rémunérée à plein
    temps ;
    • ou l’un des parents à réduire son activité professionnelle
    d’au moins 50 % par rapport à un plein temps,
    ou à recourir à une tierce personne au moins 20 heures
    par semaine, et entraîne d’autres dépenses égales
    ou supérieures à 308,91 € par mois ;

    • ou l’un des parents à réduire son activité professionnelle
    d’au moins 20 % par rapport à un plein temps ;

    • ou à recourir à une tierce personne au moins 8 heures
    par semaine, et entraîne d’autres dépenses égales
    ou supérieures à 409,92 € par mois ;

    • ou entraîne des dépenses égales ou supérieures à 653,10 €
    par mois.

    Complément : 533,38 € par mois

    Majoration pour parent isolé :
    213,25 € par mois



    ¦ Catégorie 5
    Le handicap de votre enfant contraint l’un des parents :

    • à n’exercer aucune activité professionnelle ;
    • ou exige le recours à une tierce personne rémunérée à plein
    temps, et entraîne d’autres dépenses égales ou supérieures
    à 268,01 € par mois.

    Complément : 681,68 € par mois

    Majoration pour parent isolé :
    273,11 € par mois

    ¦ Catégorie 6
    Le handicap de votre enfant contraint l’un des parents :

    • à n’exercer aucune activité professionnelle ;
    • ou exige le recours à une tierce personne rémunérée
    à plein temps, et impose des contraintes permanentes
    de surveillance et de soins à la charge de la famille.

    Complément : 999,83 € par mois

    Majoration pour parent isolé :
    400,31 € par mois



    Votre situation _________________________________________________________ 61
    Votre carnet ______________________________________________________________ 69
    Votre environnement ______________________________________________ 97
    Pour réaliser votre carnet d’aidant familial, vous pouvez :
    • répondre aux questions proposées et faire
    vos remarques sur votre quotidien avec votre proche ;
    • utiliser l’emploi du temps de la semaine
    (pour organiser les rendez-vous de soins et programmer
    les activités avec votre proche) ;
    • lister les interventions des aidants professionnels
    et la répartition des tâches de chacun.
    Enfi n, n’oubliez pas que votre entourage
    peut vous soutenir.
    De même, des solutions de répit existent
    et vous sont proposées.
    Vous accompagner
    au quotidien
    Vous accompagner au quotidien
    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 59

    Vous et votre proche

    Votre situation

    • Êtes-vous l’aidant principal de la personne aidée ?
    . oui . non
    • Vivez-vous en couple ?
    . oui . non
    • Avez-vous d’autres personnes à charge ?
    . oui . non
    - des enfants ?
    . oui . non
    Si oui, combien et quel âge ont-ils ?
    - d’autres parents ? . oui . non
    Avez-vous modifié votre cadre de vie ?
    . oui . non
    •
    Si oui, de quelle façon :
    - déménagement . oui
    - réaménagement de votre domicile . oui
    - autre(s) . oui
    . non
    . non
    . non

    Vous accompagner au quotidien

    • Estimez-vous être soutenu(e) ?
    . oui . non
    Si oui, par qui ?


    • Avez-vous travaillé auparavant ? . oui . non
    • Quelle était votre activé professionnelle ?
    Combien de temps l’avez-vous exercée ?
    La situation de votre proche

    • Quel est son âge ?
    • Quel est son lien de parenté avec vous ?
    • Depuis combien de temps prenez-vous soin de lui (elle) ?
    semaines mois ans
    • Quand ?
    - à temps complet
    -heures
    . oui
    . par jour
    . par sema
    . par mois
    . non
    ine
    • Habite-t-il (elle) avec vous ?
    Si non, vit-il (elle) seul(e) ?
    . oui
    . oui
    . non
    . non


    Dix conseils pour mieux vivre au quotidien

    1 Réfléchissez à votre engagement

    La décision d’aider un proche ne doit pas être prise à la légère,
    et il est important de vous interroger sur les raisons qui
    motivent votre décision.

    Les questions proposées peuvent vous guider pour résoudre
    un éventuel dilemme :

    • Comment cet engagement va-t-il affecter votre quotidien
    et votre vie de famille ?
    • Quels sont les points à discuter avec votre famille et avec
    la personne dont vous allez prendre soin ?
    • Qu’allez-vous assurer vous-même ?
    • Pourrez-vous compter sur un relais pour assurer votre
    remplacement pendant vos absences ou vos vacances ?
    • Cette responsabilité est-elle conciliable avec votre emploi du
    temps ?
    • Quelles sont les personnes de confiance sur qui vous pouvez
    vous appuyer ?
    Il est important d’analyser avec le plus d’objectivité possible
    vos capacités physiques, psychologiques, émotionnelles,
    financières, à court terme et à long terme… Cela vous
    permettra de définir et de réajuster, quand cela sera nécessaire,
    l’organisation la plus adaptée à la situation entre vous-même
    et les intervenants professionnels.

    N’hésitez pas à en parler autour de vous pour vous aider à
    prendre votre décision.  

    63


    2 Prenez soin de vous

    Restez attentif(ve) à vous-même. Des signes comme la
    survenue d’insomnies, de douleurs articulaires ou dorsales,
    l’irritabilité, voire la colère et l’agressivité, peuvent être des
    « sonnettes » d’alarme. C’est alors le moment de vous
    reposer et de vous faire relayer par d’autres, au moins
    momentanément.

    3 Accordez-vous des temps de répit

    Aider une personne handicapée ou âgée dépendante est une
    activité qui demande beaucoup d’énergie. Une telle activité
    peut s’avérer parfois épuisante tant physiquement que
    psychologiquement. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à
    demander de l’aide.

    Famille, ami(e)s, voisin(e)s, accueils de jour, voire hébergements
    temporaires, sont autant de solutions qui s’offrent à vous
    pour vous reposer. Ne culpabilisez surtout pas car, grâce à
    ces pauses, vous serez bien plus disponible et détendu(e),
    ce qui est très important pour le proche que vous aidez et
    les rapports que vous entretenez avec lui.

    4 Sachez gérer votre « stress »

    Personne ne peut exécuter parfaitement plusieurs tâches dans
    un laps de temps trop réduit. Or, dans votre activité d’aidant
    familial, vous pouvez avoir l’impression de devoir, en même
    temps : soigner, nourrir, laver, faire le ménage, les courses, gérer
    les rapports avec les administrations, occuper, distraire…
     


    Afin de ne pas succomber au découragement ou à l’impression
    oppressante de ne pas y arriver, établissez une liste de ce que
    vous devez accomplir dans la journée. Classez vos activités
    prévues par ordre d’urgence ou d’importance : celles que
    vous aurez notées en dernier peuvent être repoussées au
    lendemain.

    5 Partagez vos diffi cultés

    Il est essentiel que vous parliez des difficultés que vous
    rencontrez au fur et à mesure.

    S’il ne vous est pas possible de parler à votre entourage proche,
    vous pouvez participer à des échanges, des discussions ou
    des groupes de paroles avec d’autres aidants familiaux.

    Vous partagerez ainsi vos expériences respectives, et vous
    verrez que d’autres réagissent comme vous dans des situations
    identiques. Souvent, vous trouverez une solution concrète face
    à une difficulté, d’autres l’ayant déjà connue et surmontée.

    6 Créez un réseau d’entraide

    Pouvoir compter sur des aides extérieures est précieux.
    C’est pourquoi il faut que vous puissiez vous constituer un
    réseau de professionnels ou de voisin(e)s, ami(e)s… sur qui vous
    pouvez vous reposer dans les moments où vous aurez besoin
    de répit. Cette relation de confiance avec les autres personnes
    intervenant auprès de votre proche va s’avérer indispensable
    dans votre quotidien. Afin qu’elle puisse s’établir dans de
    bonnes conditions, soyez objectif(ve) sur les possibilités des
    différentes aides existantes et ce qu’elles peuvent réellement
    vous apporter.

    65

    Vous accompagner au quotidien

    De même, efforcez-vous d’expliquer le plus clairement
    à la personne, ou au service auquel vous vous adressez,
    vos besoins et ceux de la personne dépendante. Enfi n,
    si un(e) voisin(e) ou ami(e) se propose spontanément de vous
    rendre service, ne refusez pas, par principe, son aide.

    7 Dialoguez avec votre proche

    Afin que chacun trouve sa place dans la relation aidant/aidé,
    le dialogue est indispensable car, dans ce tête-à-tête permanent,
    des tensions et des incompréhensions peuvent apparaître
    de part et d’autre. Il faut donc faire un effort pour s’entendre
    et se comprendre. N’hésitez pas à parler avec lui (ou elle),
    dites-lui ce que vous comprenez, ce que vous ressentez, ce qui
    vous préoccupe… Une explication franche est toujours
    préférable au « non-dit ».

    Même si vous avez l’impression qu’il (ou elle) ne peut pas vous
    comprendre, l’intonation de la voix, l’expression du regard
    peuvent faire passer vos émotions comme vos intentions.

    8 Restez à son écoute

    En expliquant, écoutant et en demandant l’avis de la personne
    aidée, vous respectez son autonomie et l’encouragez dans ses
    capacités. Lorsque la communication est difficile, et que vous
    n’êtes pas sûr(e) d’avoir bien compris ce qu’elle a dit, répétez
    ce que vous avez entendu avec vos propres mots et demandez
    à votre proche si c’est bien cela qu’il a voulu dire.



    9 Aidez-le à maintenir son autonomie

    Votre rôle d’aidant consiste notamment à aider votre proche
    à rester autonome le plus longtemps possible. Il faut donc
    l’encourager à exécuter tous les gestes et activités dont il est
    capable, même si c’est avec difficulté et même si cela prend
    plus de temps que si vous le faisiez à sa place.

    Par ailleurs, la personne aidée doit décider elle-même, autant
    qu’elle le peut, du type d’aide dont elle souhaite bénéfi cier
    ou non. Toutefois, dans cette décision, il importe que soient
    également pris en compte ce que vous êtes en mesure de faire
    ainsi que vos limites.

    Il faut veiller à ne pas infantiliser la personne dépendante
    qui peut en être humiliée ou en souffrir. Cependant, il faut
    rester conscient de ses possibilités, ce qui demande parfois de
    faire le deuil d’une certaine image de ce qu’a été auparavant
    celui ou celle que vous aimez.

    10 Adaptez-vous à sa maladie ou à son handicap

    Dans le cas de certaines maladies (la maladie d’Alzheimer par
    exemple) ou handicaps, il est important de bien en connaître
    les symptômes physiques et mentaux afin de pouvoir vous
    ajuster au jour le jour aux capacités de la personne aidée.
    N’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous semblent
    utiles à son médecin.


    Votre carnet


    Ce carnet appartient à :


    Il a été commencé le :


    Observations :

    69


    Vos expériences en tant qu’aidant familial
    sont personnelles.

    Elles s’inscrivent dans un contexte particulier,
    celui de l'aide et du soutien que vous avez
    décidé d'apporter à un proche en situation
    de dépendance.

    Ce document est strictement privé.

    Il vous appartient. Vous décidez de l’usage
    que vous souhaitez en faire.

    Ne donnez pas votre carnet dans son intégralité
    à un tiers : il peut comporter des indications
    d’ordre confidentiel concernant la personne
    dépendante ou vous-même.

    Conservez votre carnet et les justificatifs
    des formations, stages et journées d'information
    que vous avez suivis. Ils vous seront utiles
    dans vos relations avec les professionnels
    et dans le cas où vous souhaiteriez vous reconvertir
    dans un métier de services à la personne.

    À quoi va-t-il vous servir ?

    À répertorier vos expériences en tant qu’aidant familial pour :

    • vous constituer une « mémoire personnelle » de l’aide
    que vous apportez ;
    • décrire et analyser vos activités au quotidien auprès de
    la personne aidée ;
    • rassembler et conserver les informations, les justifi catifs
    de vos expériences : activités, relations avec des professionnels,
    formations.
    Les observations que vous noterez dans votre carnet peuvent
    être pour vous l’occasion de :

    • prendre du recul par rapport à vos éventuelles diffi cultés ;
    • vous aider dans vos relations et vos discussions avec
    les professionnels : évaluer l’évolution de l’état de votre
    proche, noter les changements observés, décrire des réactions
    particulières… ;
    • valoriser vos expériences et vos compétences : ces informations
    pourront vous être utiles si vous souhaitez engager
    une démarche de reconversion personnelle ou professionnelle
    (bénévolat, reconversion dans un métier de services à la
    personne, projet de qualifi cation professionnelle…).

    71


    Comment l’utiliser ?

    Pour vous aider à répertorier vos expériences et vos activités,
    à organiser votre emploi du temps ou tout simplement à faire
    le point sur votre situation, vous pouvez utiliser ou adapter

    les modèles qui vous sont proposés :

    ¦ Tableau de vos activités
    ¦ Emploi du temps hebdomadaire
    pour les rendez-vous de soins
    et les activités prévues avec votre proche
    ¦ Les professionnels qui interviennent
    auprès de la personne que vous aidez
    ¦ Tableau de répartition des tâches
    ¦ Fiche de formation
    ¦ Fiche de participation
    à une session d’information
    p. 78-86
    p. 88-95
    p. 104-107
    p. 108-109
    p. 116
    p. 118
    Ces modèles sont, pour la majeure partie d’entre eux, précédés
    d’exemples pour vous aider à constituer votre propre carnet.

    En aucun cas, il ne s’agit d’une liste exhaustive, ni même
    d’une liste de ce qu’il convient de mener à bien, et peut-être
    ne réaliserez-vous que certaines de ces activités.


    Organisation de vos activités

    1 Vous donnez des soins personnels (toilette, repas…).
    Comment vous organisez-vous ?
    À quels moments de la journée apportez-vous cette aide ?
    À quelle fréquence ?
    Comment cela se passe t-il ?
    Devez-vous prévoir des aménagements particuliers ?
    (régime spécifique, équipements nécessaires tels que
    par exemple un lève personne…)

    2 Vous apportez un soutien moral et affectif à la personne
    aidée.

    Avez-vous des échanges ou des discussions ?
    La communication est-elle facile ?

    Partagez-vous des distractions communes (lecture, télévision,
    sorties…) ?

    Organisez-vous des rencontres avec d’autres personnes
    (famille, amis…) ?

    Apportez-vous un réconfort à la personne (dans quel contexte,
    dans quelles circonstances…) ?

    73


    Exemple 74 Exemple 74
    3 Vous facilitez l’accès aux soins médicaux et organisez
    les rendez-vous avec les professionnels de santé.

    Est-ce vous qui prenez les rendez-vous ?


    Êtes-vous présent(e) quand l’infirmière (ou un autre intervenant
    professionnel) vient au domicile ?
    L’accompagnez-vous chez le médecin ?…


    4 Vous accompagnez la personne dans sa vie sociale
    (loisirs, travail).

    Allez-vous avec elle à des réunions familiales, amicales ?
    Faites-vous des sorties ensemble (cinéma, promenade…) ?
    Si elle travaille, l’accompagnez-vous jusqu’à son lieu de travail ?…


    5 Vous êtes présent(e) et vigilant(e) (veille de nuit, prévention
    des risques de chute…).

    Devez-vous assurer une présence permanente ?

    Comment vous organisez-vous la nuit si nécessaire ?

    Avez-vous prévu des aménagements spécifi ques dans le
    logement (tapis antidérapants, poignées pour la baignoire,
    rampe d’accès…) ?


    Vous créez des conditions de confi ance réciproque
    pour que la personne communique.
    Échangez-vous avec elle ?
    Quels sont les sujets qu’elle préfère ?…


    7
    Vous avez mis en place les conditions rendant possibles
    les déplacements dans et en dehors du logement
    (aménagements particuliers, accompagnements…).
    Quels sont les aménagements que vous avez réalisés dans
    le logement (installation d’une rampe d’accès, élargissement
    des portes…) ?

    Dans la voiture ?…

    Vous assurez la gestion du budget et les démarches
    administratives.

    Rédigez-vous les courriers ?
    Prenez-vous contact avec les organismes sociaux ?
    Est-ce vous qui gérez le budget ?…


    75


    Exemple 76 Exemple 76
    9 Vous réalisez des tâches domestiques et ménagères.

    Vous occupez-vous des courses ?
    Du ménage ?
    Préparez-vous les repas ?…


    10 Autres…


    Ces questions sont reprises dans le tableau qui suit. Dans
    le cadre de vos activités quotidiennes, il vous invite à :

    • y répondre, si vous le souhaitez ;
    • donner des exemples de ce que vous faites avec la personne
    aidée ;
    • faire vos remarques.
    Adaptez ou photocopiez ce modèle. Les notes personnelles
    que vous y consignerez, vous permettront de réaliser la
    « mémoire » de vos activités et de vos observations.

    Écrivez également ce que vous aimeriez faire, ce qui vous
    manque, ce qui vous pèse…

    En relisant vos notes au fil du temps, vous pourrez ainsi
    récapituler votre activité d’aidant familial.  

    77


    Mes activités

    Date : ___________________________________________ 20______

    ACTIVITÉS OBSERVATIONS
    1 Je donne
    des soins personnels
    (toilette, repas…)

    Donnez des exemples :

    2 J’apporte
    un soutien moral
    et affectif

    Donnez des exemples :

    Modèle 78


    Vous accompagner au quotidien Vous accompagner au quotidien
    ACTIVITÉS OBSERVATIONS
    3 Je facilite l’accès
    aux soins médicaux
    et organise
    les rendez-vous
    avec les professionnels
    de santé

    Donnez des exemples :

    4 J’accompagne
    la personne
    dans sa vie sociale
    (loisirs, travail)

    Donnez des exemples :
    79


    Mes activités

    Date : ___________________________________________ 20______

    ACTIVITÉS OBSERVATIONS
    5 Je suis présent(e)
    et vigilant(e)
    (veille de nuit,
    prévention des risques
    de chute…)

    Donnez des exemples :

    6 Je crée
    des conditions de
    confi ance réciproque
    pour que la personne
    communique

    Donnez des exemples :

    Modèle 80


    Vous accompagner au quotidien Vous accompagner au quotidien
    ACTIVITÉS OBSERVATIONS
    7 J’ai mis en place
    les conditions
    rendant possibles
    les déplacements
    dans et en dehors
    du logement (aménagements
    particuliers,
    accompagnements…)

    Donnez des exemples :

    8 J’assure
    la gestion du budget
    et les démarches
    administratives

    Donnez des exemples :


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    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL

    81


    Mes activités

    Date : ___________________________________________ 20______

    ACTIVITÉS OBSERVATIONS
    9 Je réalise des tâches
    domestiques
    et ménagères

    Donnez des exemples :

    10 Autres…

    Donnez des exemples :

    Modèle 82

    Vous accompagner au quotidien
    ACTIVITÉS OBSERVATIONS
    Vous accompagner au quotidien
    ACTIVITÉS OBSERVATIONS
    (Retour au sommaire) Sommaire
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    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL

    83


    Mes activités

    Date : ___________________________________________ 20______

    Modèle 84
    ACTIVITÉS OBSERVATIONS


    Vous accompagner au quotidien
    ACTIVITÉS OBSERVATIONS
    Vous accompagner au quotidien
    ACTIVITÉS OBSERVATIONS
    (Retour au sommaire) Sommaire
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    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL

    85


    Mes activités

    Date : ___________________________________________ 20______

    Modèle 86
    ACTIVITÉS OBSERVATIONS


    Organisation de votre semaine

    Afin de mieux réaliser l’importance et la fréquence de vos
    activités :

    •deux exemples d’emplois du temps hebdomadaires, pour
    vos rendez-vous de soins et les activités que vous prévoyez
    avec votre proche, vous sont proposés p. 88-89 et 92-93 ;
    • adaptez ou photocopiez les deux modèles qui suivent
    p. 90-91 et 94-95.
    Reportez-y les rendez-vous avec les professionnels de santé
    et les activités que vous avez prévues avec votre proche

    Précisez si vous l’accompagnez. Ainsi, vous pourrez mieux vous
    rendre compte de votre organisation, de votre charge de travail,
    et peut-être estimer la nécessité de vous faire assister.

    87


    LES RENDEZ VOUS DE SOINS LES RENDEZ VOUS DE SOINS
    Semaine du au

    Emploi du temps de la semaine

    20

    Médecin Infirmière Dentiste Podologue
    LUNDI
    matin
    après-midi
    MARDI
    matin
    après-midi
    MERCREDI
    matin
    après-midi
    JEUDI
    matin
    après-midi
    VENDREDI
    matin
    après-midi
    SAMEDI
    matin
    après-midi
    DIMANCHE
    matin
    après-midi
    Exemple 88


    Orthophoniste Kinésithérapeute Psychologue Autres (précisez)

    89


    Emploi du temps de la semaine

    LES RENDEZ VOUS DE SOINS
    Semaine du _______au _______________________ 20 _____

    Modèle 90
    LUNDI
    matin
    après-midi
    MARDI
    matin
    après-midi
    MERCREDI
    matin
    après-midi
    JEUDI
    matin
    après-midi
    VENDREDI
    matin
    après-midi
    SAMEDI
    matin
    après-midi
    DIMANCHE
    matin
    après-midi

    91


    Emploi du temps de la semaine

    LES ACTIVITÉS PROGRAMMÉES
    Semaine du au

    20

    Sorties Loisirs École
    LUNDI
    matin
    après-midi
    MARDI
    matin
    après-midi
    MERCREDI
    matin
    après-midi
    JEUDI
    matin
    après-midi
    VENDREDI
    matin
    après-midi
    SAMEDI
    matin
    après-midi
    DIMANCHE
    matin
    après-midi
    Exemple 92



    Atelier mémoire Accueil de jour Autres (précisez)

    93


    Emploi du temps de la semaine

    LES ACTIVITÉS PROGRAMMÉES
    Semaine du _______au _______________________ 20 _____

    Modèle 94
    LUNDI
    matin
    après-midi
    MARDI
    matin
    après-midi
    MERCREDI
    matin
    après-midi
    JEUDI
    matin
    après-midi
    VENDREDI
    matin
    après-midi
    SAMEDI
    matin
    après-midi
    DIMANCHE
    matin
    après-midi


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    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Vous accompagner au quotidien




    Votre environnement

    Des personnes à votre écoute

    La présence de professionnels à domicile ne suffi t pas toujours
    à soulager totalement l’aidant familial. Voici quelques pistes
    qui vous permettront de prendre un peu de repos, vous
    confi er, décompresser.

    L’entourage personnel

    Dans la majeure partie des cas, la famille est le point d’ancrage
    pour soutenir, entourer, proposer aide et réconfort. Parfois,
    la solidarité familiale n’est pas possible. Un aidant familial
    peut alors se sentir isolé, sans possibilité de partager les
    difficultés quotidiennes. Quand la solidarité familiale fait
    défaut, pour rompre l’isolement, pour obtenir aide et réconfort,
    des associations existent.

    Les associations

    Vous pourrez trouver auprès d’elles un réconfort. Vous y
    rencontrerez des personnes dans la même situation que vous
    ou l’ayant déjà vécue. Les bénévoles et adhérents seront à
    l’écoute de vos souffrances et de vos interrogations. A leurs
    côtés, vous pourrez échanger sur vos expériences, recueillir des
    conseils, des adresses utiles, des astuces pour faciliter votre
    quotidien.
    97


    BON À SAVOIR

    Vous trouverez à la fin de votre guide une liste d’associations
    auxquelles vous pouvez vous adresser. La plupart ont des
    antennes locales. Voir Vos contacts utiles, p. 153.

    N’hésitez pas à les contacter ou à consulter leurs sites internet
    pour connaître celle qui se situe le plus près de votre domicile.
    La mairie de votre commune est également en mesure de vous
    fournir la liste des associations locales.

    Les groupes de paroles

    Organisés soit par des associations, soit par les collectivités
    locales, et souvent animés par un ou une psychologue,
    ils vous permettent de partager votre ressenti, vos diffi cultés,
    vos expériences avec d’autres.

    BON À SAVOIR

    Les mairies, les CCAS, les CLIC, les MDPH ainsi que les Points
    Info famille pourront vous indiquer les groupes de paroles
    organisés dans votre commune ou votre département.

    Les spécialistes de l’écoute

    Psychologues, psychothérapeutes, psychiatres… peuvent
    vous aider à traverser cette période de votre vie où se
    transforme le lien avec la personne aidée. Qu’il s’agisse d’un
    enfant handicapé ou d’un parent âgé dépendant, vous êtes
    amené(e) à vivre à ses côtés des moments diffi ciles, voire
    bouleversants, qui vous obligent à reconsidérer votre rôle
    de parent ou d’enfant. Un spécialiste, neutre et bienveillant,
    saura écouter sans juger vos émotions.


    Des professionnels à vos côtés

    Qu’il s’agisse des tâches ménagères ou des aides à la personne,
    vous ou votre proche pouvez vous faire aider dans votre
    quotidien par des professionnels.

    La répartition des rôles

    L’auxiliaire de vie ou aide à domicile

    Ce qu’il (ou elle) fait

    Il (elle) aide et accompagne les personnes handicapées ou âgées
    dépendantes dans les gestes de la vie quotidienne qu’elles
    ne peuvent plus exécuter seules (toilette, repas, courses,
    promenades, distractions…). Il (elle) intervient par exemple
    aussi bien dans les universités aux côtés d’étudiants handicapés
    qu’à domicile auprès d’aînés dépendants.

    Ce qu’il (ou elle) ne fait pas

    Il (elle) n’est pas chargé(e) des activités ménagères ou
    domestiques.

    L’aide-ménagère

    Ce qu’il (ou elle) fait

    Il (elle) s’occupe du ménage, du repassage, éventuellement
    de la cuisine.

    Ce qu’il (ou elle) ne fait pas

    Il (elle) ne peut pas donner des soins à la personne
    dépendante.

    99


    L’aide-soignant(e)

    Ce qu’il (ou elle) fait

    Son rôle est de veiller à l’hygiène et au confort de la personne
    (toilette, change…).

    Ce qu’il (ou elle) ne fait pas

    Il (elle) n’a pas vocation à réaliser des tâches ménagères ou
    domestiques.

    L’infi rmier(ère)

    Ce qu’il (ou elle) fait

    Il (elle) intervient sur prescription médicale et assure les soins
    d’hygiène (parfois) et infirmiers (piqûres, prélèvements,
    pose de sonde, prévention ou soin des escarres…). Il (elle)
    peut également coordonner les interventions des autres
    professionnels de santé (aide-soignant(e), kinésithérapeute,
    orthophoniste…).

    Ce qu’il (ou elle) ne fait pas

    Son rôle est d’assurer les soins à la personne mais non,
    par exemple, de la distraire, faire des promenades ou des
    courses.


    Le médecin traitant

    Son rôle

    Quel que soit le handicap ou le degré de dépendance de la
    personne que vous aidez, le médecin traitant fait partie de vos
    interlocuteurs privilégiés.

    Vous pouvez établir avec lui une véritable relation de confi ance.
    N’hésitez pas à lui faire part de vos remarques sur l’état de
    santé physique et psychique de votre proche, de son évolution,
    de vos questions, de vos éventuelles diffi cultés quotidiennes.

    Son intervention

    Il intervient ponctuellement ou régulièrement selon l’état de
    santé de la personne aidée, soit à domicile, soit à son cabinet
    ou encore à l’hôpital. Il peut vous conseiller dans votre rôle
    d’aidant familial.

    Le kinésithérapeute

    Son rôle

    Il intervient sur prescription médicale et met en place la
    rééducation de la personne handicapée ou de la personne âgée
    dépendante pour lui permettre de conserver un maximum
    de mobilité.

    Son intervention

    Il s’agit de rendez-vous programmés à domicile, à son cabinet
    ou à l’hôpital selon que la personne aidée peut se déplacer
    ou non et d’après un calendrier défini à l’avance.


    L’ergothérapeute

    Son rôle

    Il étudie avec vous les solutions adaptées et pratiques pour
    permettre à la personne aidée qui présente des troubles
    moteurs et/ou cognitifs de maintenir, récupérer ou acquérir un
    maximum d’autonomie individuelle. Il peut s’agir, par exemple,
    de séances de jeux pour un enfant ou d’exercices spécifi ques
    pour une personne âgée. Il peut également vous conseiller
    de réaliser des aménagements particuliers du domicile pour
    faciliter sa mobilité.

    Son intervention

    Il intervient au domicile de la personne afin d’évaluer ses capacités
    physiques et psychiques, ainsi que son environnement.

    L’orthophoniste

    Son rôle

    Il intervient sur prescription médicale et prend en charge
    les troubles de la communication orale et écrite.

    Son intervention

    Les séances peuvent se dérouler à son cabinet, à l’hôpital ou
    à domicile.

    D’autres professionnels peuvent également intervenir
    à vos côtés comme, par exemple, le psychologue, le
    psychomotricien, l’assistante sociale, etc.


    La répartition des tâches

    Les aidants familiaux sous-estiment parfois leur travail.
    Et vous, êtes-vous suffisamment aidé(e) ?

    Afin de répondre le plus objectivement possible à cette question,
    lisez dans un premier temps :

    ¦ le questionnaire répertoriant les interventions
    p. 98
    de professionnels auprès de la personne
    que vous aidez


    ¦ le tableau de répartition des tâches
    p. 102
    Puis, si vous souhaitez apporter des réponses concrètes et
    visualiser votre activité, adaptez et/ou photocopiez les modèles
    proposés.


    Date : _____________________________ 20 _____

    Quels sont les professionnels
    qui interviennent auprès de la personne
    que vous aidez ?


    • Auxiliaire de vie : . oui . non
    Combien d’heures par jour
    Combien d’heures par semaine
    Commentaire :
    • Aide-ménagère : . oui . non
    Combien d’heures par jour
    Combien d’heures par semaine
    Commentaire :
    • Aide-soignant(e) : . oui . non
    Combien d’heures par jour
    Combien d’heures par semaine
    Commentaire :

    Modèle

    • Infi rmier(ère) : . oui . non
    Combien d’heures par jour
    Combien d’heures par semaine
    Commentaire :
    • Médecin : . oui . non
    Combien d’heures par jour
    Combien d’heures par semaine
    Commentaire :
    • Kinésithérapeute : . oui . non
    Combien d’heures par jour
    Combien d’heures par semaine
    Commentaire :
    • Ergothérapeute : . oui . non
    Combien d’heures par jour
    Combien d’heures par semaine
    Commentaire :


    Date : _____________________________ 20 _____

    Quels sont les professionnels
    qui interviennent auprès de la personne
    que vous aidez ?


    • (Précisez) ___________________________________ : . oui . non
    Combien d’heures par jour
    Combien d’heures par semaine
    Commentaire :


    • _______________________________________ : . oui . non
    Combien d’heures par jour
    Combien d’heures par semaine
    Commentaire :
    • _______________________________________ : . oui . non
    Combien d’heures par jour
    Combien d’heures par semaine
    Commentaire :

    Modèle

    • _______________________________________ : . oui . non
    Combien d’heures par jour
    Combien d’heures par semaine
    Commentaire :
    • _______________________________________ : . oui . non
    Combien d’heures par jour
    Combien d’heures par semaine
    Commentaire :
    • _______________________________________ : . oui . non
    Combien d’heures par jour
    Combien d’heures par semaine
    Commentaire :
    • _______________________________________ : . oui . non
    Combien d’heures par jour
    Combien d’heures par semaine
    Commentaire :


    Répartition des tâches

    Date : ________________________________________ au ________________________________ 20 ________

    Vous Auxiliaire de vie Aide-ménagère
    LEVER/
    COUCHER
    TOILETTE
    REPAS
    MÉNAGE
    COURSES
    LOISIRS
    AUTRES
    (précisez)




    Modèle

    Aide-soignant(e) Infirmier(ère)

    Vous accompagner au quotidien
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    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 109


    Des solutions de répit

    Vous pouvez être parfois fatigué(e), souhaiter vous reposer,
    avoir des obligations personnelles. Que faire ? Vous savez que
    vous ne pouvez laisser votre parent seul(e), même pour quelques
    heures, encore moins quelques jours. Pourtant, vous avez aussi
    le droit d’avoir du temps pour vous-même, de prendre parfois
    des vacances.

    L’accueil temporaire de jour

    Les lieux d’accueil temporaire de jour

    Il s’agit de lieux réservés à l’accueil de personnes dépendantes.
    C’est une possibilité à laquelle vous pouvez recourir :

    • en tant que de besoin si vous aidez une personne âgée ;
    • dans la limite de 90 jours par an si vous aidez une personne
    handicapée.
    Ce type d’accueil peut prendre plusieurs formes en fonction
    de la personne concernée et de son état de santé.

    •
    4INFO + Fiche 3 p. 121
    Les familles d’accueil temporaire

    Elles accueillent des personnes âgées dépendantes ou des
    personnes handicapées. Les conditions d’accueil sont réglementées
    afin de garantir au mieux la santé, la sécurité et
    le bien-être physique et moral des personnes accueillies.
    Ces familles d’accueil font l’objet de contrôles, et le suivi
    médico-social de la personne accueillie est assuré.

    110


    L’accueil familial comporte les prestations suivantes :

    • la mise à disposition d’une chambre individuelle (d’une
    superficie de 9 m2 minimum) ;
    • l’accès à des sanitaires confortables et adaptés ;
    • une restauration complète ;
    • l’aide et l’accompagnement dans les actes de la vie
    quotidienne ;
    • les soins élémentaires d’hygiène (sachant que les soins de
    « nursing » et infirmiers sont assurés par des professionnels
    paramédicaux libéraux, des centres ou des services de soins
    infirmiers à domicile sur prescription du médecin traitant) ;
    • la participation à la vie familiale, dans toute la mesure du
    possible.
    Les familles d’accueil temporaire peuvent être rattachées
    à des établissements accueillant des personnes âgées ou
    des personnes handicapées. Dans ce cas, elles sont formées
    et assistées par ces mêmes établissements.

    L’accueil temporaire à votre domicile

    • la garde itinérante de nuit
    Un service de garde itinérante vient vous relayer la nuit.
    Il intervient en dehors des horaires des services de soins
    à domicile. Il peut ainsi vous permettre de prendre du repos.
    Cette aide peut être ponctuelle ou régulière en fonction de
    l’état de santé de la personne que vous aidez.


    La téléassistance

    Vous devez parfois sortir de chez vous pour faire des courses,
    effectuer des démarches, rencontrer des amis ou la famille…
    mais vous ne souhaitez pas laisser votre proche seul. La
    téléalarme peut être une solution : il s’agit d’un boîtier fi xe,
    relié au réseau téléphonique avec un système intégré de
    déclenchement d’une alarme. La personne âgée ou la personne
    handicapée est alors en permanence reliée à un service de
    téléassistance. Celui-ci intervient immédiatement au domicile
    lors du déclenchement de l’alarme. Les mairies, les CCAS,
    certaines mutuelles et associations proposent ces services.

    BON À SAVOIR

    L’abonnement à des services de téléassistance est parfois
    pris en charge totalement ou partiellement par la commune.
    N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie ou
    du CCAS local.

    Le portage de repas

    Cette solution ponctuelle ou régulière de préparation et de
    portage de repas peut vous libérer quelques heures : un service
    d’aide à domicile vient chez vous apporter la commande.
    Des structures locales ou associations proposent ces services
    (mairies, centres communaux d’action sociale, fédérations
    d’aide à domicile…).

    112


    Des formations spécialisées

    Les aidants familiaux ont un rôle majeur dans l’accompagnement
    des personnes âgées dépendantes ou des personnes handicapées.
    Toutefois, ils sont trop souvent démunis lorsqu’ils ont à prendre
    en charge un proche en perte d’autonomie. La situation peut
    être inattendue et brutale. Les aidants se posent alors, à juste
    titre, des questions comme :

    • quels sont les gestes à effectuer pour aider au quotidien
    la personne âgée dépendante ou la personne handicapée ?
    • que dois-je faire si elle tombe ou a un malaise ?
    • comment mieux communiquer avec elle ?
    Des formations existent pour vous aider à répondre à ces
    questions et à surmonter vos diffi cultés quotidiennes.

    Elles peuvent concerner différents domaines :

    • les gestes de premier secours ;
    • les gestes du quotidien ;
    • l’accompagnement psychologique ;
    • la psychomotricité ;
    • les soins corporels, etc.
    Différents organismes peuvent les organiser :

    • la Croix-Rouge ou la Protection civile, en ce qui concerne
    les gestes d’urgence ;
    • des associations, des caisses de retraite, les CLIC, les collectivités
    territoriales, pour les formations plus particulièrement
    destinées aux aidants familiaux.
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    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 113

    Vous accompagner au quotidien

    Ces formations encore peu nombreuses, vont se développer
    dans le cadre d’un appel à projets national, lancé en janvier
    2007, à l’initiative du ministère chargé des Personnes âgées
    et des Personnes handicapées en partenariat avec la Caisse
    nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).

    Formation des aidants familiaux :
    un appel à projets national
    Des formations vont se développer au plan local au cours
    du premier semestre 2007.
    Les porteurs de projets seront :
    -des structures publiques : Centres communaux d’action
    sociale (CCAS), départements, Maisons départementales
    des personnes handicapées (MDPH) ;
    -des structures privées : associations, Centres locaux
    d’information et de coordination (CLIC), établissements
    de formation en travail social, organismes de formation,
    caisses de sécurité sociale, établissements et services
    sociaux et médico-sociaux…
    Les projets devront répondre à la diversité des besoins
    et être adaptés à la spécificité des situations :
    -formations aux gestes de secours ;
    -formations en psychomotricité ;
    -formations au soutien psychologique ;
    -formations aux soins…
    Chaque formation sera d’une durée d’au moins 20 heures
    et organisée « à la carte » en fonction des besoins de chaque
    aidant.


    114


    BON À SAVOIR

    Pour connaître les initiatives susceptibles d’être mises
    en place localement, informez-vous auprès des Points Info
    famille (il en existe au moins un par département), et auprès
    du Centre national d’information des droits des femmes
    et des familles (CNIDFF) et de son réseau (115 Centres
    d’information sur les droits des femmes (CIDF) répartis
    sur tout le territoire).

    Renseignements
    www.point-infofamille.fr
    www.infofemmes.com
    www.cnsa.fr
    (rubrique « Appel à projet national aide aux aidants »)
    Si, en tant qu’aidant familial, vous suivez ou avez suivi des
    formations, conservez les attestations qui vous seront
    remises ainsi que toutes les pièces justifi catives des journées
    ou réunions d’information (programmes, invitations) auxquelles
    vous assistez ou participez.

    Pour vous aider à répertorier les formations ou les sessions
    d’information que vous avez suivies :

    • deux modèles de fi ches vous sont proposés p. 116 et 118.
    Remplissez-les et classez-les avec votre carnet d’aidant
    familial, en prenant soin d’y joindre les justifi catifs. Elles
    pourront vous être utiles dans le cas où vous souhaiteriez vous
    engager dans une démarche de reconversion professionnelle.


    FICHE DE FORMATION FICHE DE FORMATION
    Nom et prénom de l’aidant familial


    Organisme de formation


    Intitulé de la formation suivie


    Contenu de la formation, programme


    Modèle
    116


    Date(s) de la formation suivie


    Durée de la formation


    Vos commentaires
    (décrivez, par exemple, ce que vous avez appris, mis en pratique…)





    FICHE DE PARTICIPATION À UNE SESSION D’INFORMATION FICHE DE PARTICIPATION À UNE SESSION D’INFORMATION
    Nom et prénom de l’aidant familial


    Organisme, association


    Intitulé de l’action d’information


    Contenu, programme


    Modèle

    118


    Date et durée


    Vos commentaires
    (décrivez, par exemple, ce que vous avez appris, mis en pratique…)


    INFO+ Fiche3


    SOLUTIONS DE RÉPIT
    POUR L’AIDANT
    D’UNE PERSONNE ÂGÉE
    DÉPENDANTE

    ¦ L’accueil temporaire de jour
    Il s’agit de lieux réservés à l’accueil de personnes âgées.
    On les trouve généralement dans les maisons de retraite
    ou les hôpitaux gériatriques. La personne que vous aidez
    peut y passer une ou plusieurs journées par semaine,
    et participer aux activités qui peuvent être variées
    (cuisine, modelage, peinture, atelier d’écriture…).


    Depuis 2003, des accueils de jour spécifi quement destinés
    aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer
    ou de troubles similaires ont été créés. Ils dépendent
    d’un Établissement hospitalier pour personnes âgées
    dépendantes EHPAD (c’est à dire une maison de retraite)
    et proposent des activités visant à stimuler les personnes
    et les aider à préserver leur autonomie.


    Contactez le Centre local d’information
    et de coordination gérontologique (CLIC)
    de votre département.


    ¦ L’hébergement temporaire en établissement :
    EHPA/EHPAD
    Des places de séjour temporaire existent au sein
    des Établissements hospitaliers pour personnes âgées
    (EHPA) ou personnes âgées dépendantes (EHPAD). Il faut
    parfois les réserver longtemps à l’avance. Des résidences
    d’hébergement temporaire peuvent aussi en proposer.


    Outre la possibilité de vous aménager un temps de répit,
    ce court séjour peut également être l’occasion d’observer
    comment votre parent s’adapte à la vie en collectivité
    et de le préparer à une éventuelle admission en établissement.
    Il arrive en effet qu’une personne soignée à domicile doive,
    à un moment donné, être admise à temps partiel
    ou complet dans un établissement.


    Lorsque vous sentez qu’une telle issue devient inévitable,
    vous devez en parler suffisamment tôt à la personne aidée,
    au médecin, au conjoint ainsi qu’aux membres de la famille.
    Cette démarche permettra de trouver la solution adaptée
    à la nouvelle situation et de faire en sorte que tous puissent
    l’accepter.


    Ne vous laissez pas influencer par des préjugés ou des reproches.
    Admettre qu’une personne doive être prise en charge
    au sein d’une institution ne signifie pas qu’on l’abandonne.
    Vous seul(e) êtes à même de juger combien de temps
    et dans quelle mesure vous pouvez encore assumer l’activité
    d’aidant familial.


    Pour obtenir la liste des structures
    disposant de places d’hébergement
    temporaire, prenez contact avec le CLIC
    le plus proche de votre domicile.

    122


    ¦ Les séjours de vacances
    Si vous le souhaitez, il vous est possible de partir en vacances
    avec votre proche dans des conditions adaptées à sa situation.
    Il peut également partir seul et, dans ce cas, il est pris
    en charge par des accompagnants professionnels.

    Pour connaître la liste des séjours
    possibles, renseignez-vous auprès
    des CLIC, des Maisons départementales
    des personnes handicapées (MDPH)
    et des associations (France Alzheimer…).
    Voir aussi Vos contacts utiles, p. 153.

    ¦ Les foyers-restaurants
    Ils sont accessibles aux personnes âgées mobiles
    et peuvent être pour vous une solution de « dépannage ».
    Ceux-ci proposent des services de repas, uniquement le midi,
    servis à table.


    Renseignez-vous auprès de votre mairie
    ou du CCAS.

    BON À SAVOIR

    Votre proche peut bénéficier de la prise en charge partielle
    ou totale de ses repas dans ces foyers-restaurants au
    titre de l’aide sociale, si ses ressources sont inférieures
    à 7 635,53 € par an (montant au 1er janvier 2007).


    INFO+ Fiche4


    SOLUTIONS DE RÉPIT
    POUR L’AIDANT D’UNE
    PERSONNE HANDICAPÉE


    ¦ Les accueils de jour
    Les hôpitaux de jour
    Les accueils de jour dans les hôpitaux s’adressent à toutes
    les personnes qui présentent un handicap psychique tout
    en ayant conservé un minimum d’autonomie. Votre proche
    pourra participer aux activités spécifi ques proposées
    par une équipe de psychologues, infi rmier(ère)s
    et/ou aides-soignant(e)s.


    Les établissements et services médico-sociaux
    pour personnes handicapées


    Des foyers, médicalisés ou non, et des maisons d’accueil
    spécialisées peuvent recevoir les personnes présentant
    toutes formes de handicap en accueil temporaire de jour
    sous réserve de place et avec l’accord de la CDAPH.


    Les associations et les institutions spécialisées

    D’autres types d’accueil temporaire existent, qu’ils soient
    associatifs ou individuels. Consultez le site internet
    de l’accueil temporaire pour connaître les places d’accueil
    disponibles.

    124


    Contactez la MDPH de votre département.


    Renseignements
    www.handicap.gouv.fr
    www.accueil-temporaire.com
    ¦ L’hébergement temporaire en établissement
    De nombreux établissements médico-sociaux peuvent
    accueillir ponctuellement ou régulièrement votre proche
    handicapé quel que soit son âge, sous réserve de place
    et avec l’accord de la CDAPH. C’est pourquoi vous devez faire
    une demande préalable d’hébergement auprès de la Maison
    départementale des personnes handicapées (MDPH).

    Les établissements disposant de places d’accueil temporaire
    doivent organiser le séjour de votre proche en fonction
    de son handicap et de son suivi médical. Cette forme d’accueil
    pourra vous permettre de prendre un temps de répit
    ou de faire face aux congés des aidants professionnels.
    Elle peut donner aussi la possibilité à votre proche
    de développer son autonomie, de découvrir de nouveaux
    horizons et de s’adonner à des activités qu’il ne connaît
    peut-être pas.

    Pour obtenir la liste des structures
    disposant de places d’hébergement
    temporaire, prenez contact avec la MDPH
    de votre département.

    BON À SAVOIR

    En cas d’urgence, le directeur d’un établissement qui dispose
    de places adaptées à la situation de votre proche peut
    l’accueillir directement, sous sa responsabilité, pour ne pas
    vous laisser sans solution. La régularisation administrative
    se fait après.

    ¦ Les séjours de vacances
    Il existe un certain nombre d’associations, d’agences
    de voyages et d’organismes spécialisés dans les séjours
    de vacances pour personnes handicapées. Depuis la loi
    du 11 février 2005, les organisateurs de ces voyages
    et séjours doivent être agréés. Cette obligation leur impose
    de s’assurer que toutes les précautions nécessaires ont été
    prises concernant la sécurité et le confort de votre proche
    handicapé lors d’un séjour organisé par leurs soins.
    Une liste des organismes agréés peut vous être transmise
    par les Directions régionales des affaires sanitaires
    et sociales (DRASS) et les Maisons départementales
    des personnes handicapées (MDPH).

    Par ailleurs, le label « Tourisme et Handicap » vous signale
    les hébergements, restaurants, bases de loisirs, établissements
    culturels et historiques, qui sont en mesure d’accueillir
    des personnes handicapées. L’association « Tourisme
    et Handicap » qui coordonne la mise en oeuvre de ce label
    peut vous fournir toutes les informations utiles sur les sites
    et équipements labellisés.



    Par le bénévolat ______________________________________________________ 129
    Dans les métiers du travail social ________________________ 131
    Avec l’Agence nationale pour l’emploi ________________ 149
    Comment valoriser votre expérience d’aidant familial,
    si vous souhaitez :
    • vous engager dans une action bénévole ;
    • vous reconvertir dans le secteur des services
    à la personne ;
    • accéder à des formations diplômantes
    dans les métiers du travail social ;
    • bénéficier des services de l’ANPE,
    dans le cadre de votre projet professionnel.
    Valoriser
    votre expérience
    Valoriser votre expérience

    Du fait de votre activité d’aidant familial, vous avez développé
    une expérience précieuse que vous pouvez mettre à profi t
    pour accompagner d’une personne âgée dépendante ou
    une personne handicapée.

    Aujourd’hui, si vous souhaitez rechercher un emploi ou suivre
    une formation qualifiante, votre expérience peut notamment :

    • être valorisée dans une démarche de bénévolat associatif ;
    • vous servir dans l’exercice d’un métier d’aide à la personne ;
    • vous faciliter l’obtention de diplômes reconnus.  


    Par le bénévolat

    L’offre associative

    Au cours de l’accompagnement de votre proche handicapé ou
    âgé dépendant, vous avez peut-être rencontré des associations
    et pu apprécier leur aide, leur soutien, leur réconfort.

    Si, à votre tour, vous souhaitez bénévolement :

    • accorder du temps aux autres ;
    • proposer une activité dans le domaine de l’aide aux personnes
    âgées dépendantes ou aux personnes handicapées ;
    sachez que les associations sont toujours à la recherche de
    bénévoles.

    Elles vous accueilleront au sein de leurs équipes d’autant
    plus volontiers que, par votre activité d’aidant familial, vous
    avez acquis une expérience indispensable et nécessaire
    pour accompagner des personnes âgées dépendantes ou des
    personnes handicapées. N’hésitez donc pas à prendre contact
    avec elles. Certaines d’entre elles ont un siège national et
    des antennes locales. D’autres sont uniquement locales. Les
    coordonnées de ces associations peuvent vous être fournies
    par la mairie de votre domicile ou par les services du conseil
    général de votre département.

    BON À SAVOIR

    Créée en septembre 2003, l’association France Bénévolat
    a pour ambition de mettre en relation l’offre associative
    et la demande des bénévoles. En fonction de votre
    disponibilité, de vos souhaits, de vos compétences et
    savoir-faire, vous pouvez trouver ainsi les associations
    à la recherche de volontaires ayant votre profi l.

    Renseignements
    www.francebenevolat.org
    L’attribution de CESU par les collectivités
    locales

    Si vous êtes âgé(e) de plus de 60 ans et que vous décidez de
    vous engager dans des actions bénévoles de proximité au sein
    de votre commune (aide aux devoirs, sorties d’école, gestion
    de la bibliothèque municipale…), la collectivité que vous
    aidez (conseil général de votre département, mairie, CCAS)

    peut vous remercier par l’attribution de chèques emploi
    service.

    Cela vous permettra, même plus tard, lorsqu’à votre tour vous
    souhaiterez bénéficier de services à domicile, de rémunérer
    les personnes qui viendront vous aider.

    Les collectivités locales sont libres ou non d’attribuer des CESU.

    Renseignez-vous auprès de l’association ou de la collectivité
    auprès de laquelle vous vous êtes engagé(e).


    Dans les métiers du travail


    social

    Les travailleurs sociaux ont un rôle déterminant au sein
    de la société. Ils accompagnent et assistent les personnes
    âgées, les personnes handicapées, les familles et leurs enfants.
    Ils leur apportent un soutien ponctuel ou durable afin de les
    aider à surmonter des difficultés quotidiennes. Leur activité
    les amène à travailler en permanence avec les élus, les acteurs
    économiques et les bénévoles.

    En raison de votre expérience, les métiers du travail social sont
    pour vous une possibilité de reconversion professionnelle.
    Des formations diplômantes à ces métiers existent sur tout
    le territoire. Leurs durées peuvent être réduites du fait que
    vous avez acquis des savoir-faire dans le cadre de votre activité
    d’aidant familial.

    Des compétences recherchées

    Les recrutements dans ce secteur sont appelés à se développer
    dans les années à venir pour deux raisons essentielles :

    • l’augmentation du nombre de départs à la retraite de
    professionnels ;
    • l’accroissement général des besoins sociaux, et notamment
    ceux liés au vieillissement de la population.
    Les aidants familiaux, qui s’occupent d’un proche dépendant
    durant parfois plusieurs années, ont acquis certains savoir-faire
    proches de ceux d’un aidant professionnel. Ces savoir-faire
    peuvent être :

    Valoriser votre expérience

    • techniques (gestes de soins adaptés à la personne aidée
    et nécessaires à la gestion du quotidien : déplacements,
    toilette…) ; et/ou
    • relationnels (patience dans la relation avec la personne aidée,
    dialogue avec les professionnels de santé…).
    Vos savoir-faire sont des atouts. Faites-les valoir si vous
    recherchez un emploi dans les métiers du travail social et
    notamment des services d’aide à la personne.

    Des formations diplômantes

    Les métiers du travail social vous intéressent et vous souhaitez
    vous engager dans un parcours de formation d’assistant(e)
    de vie aux familles, d’auxiliaire de vie sociale ou d’aide
    médico-psychologique ? Dans ce cas, vous pouvez faire valoir
    votre activité d’aidant familial afin d’obtenir des allègements
    de temps de formation correspondant à certains domaines de
    compétences requises.

    Si vous souhaitez suivre une formation de :

    • Assistant(e) de vie aux familles
    Adressez-vous à l’Association pour la formation professionnelle
    des adultes (AFPA). Elle organise des formations spécifi ques
    permettant l’obtention du titre professionnel d’« assistant(e)
    de vie aux familles ». Ce titre est délivré par le ministère
    chargé de l’Emploi.
    • Auxiliaire de vie sociale ou Aide médico-psychologique
    Pour ces deux professions, l’enseignement est dispensé
    dans des établissements de formation au travail social
    et sanctionné par un diplôme d’État délivré par le ministère
    chargé des Affaires sociales.


    132 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    La première démarche à accomplir est de choisir un éta blissement
    et de prendre rendez-vous avec l’un des responsables
    pédagogiques. Cet entretien lui permettra d’évaluer vos
    acquis, qu’ils soient les résultats de votre expérience et/ou
    des formations que vous avez suivies. Il pourra alors vous orienter
    vers un parcours de formation adaptée à vos besoins et à vos
    souhaits.

    BON À SAVOIR

    Votre Guide de l’aidant familial vous propose au chapitre
    « Vous accompagner au quotidien » (p. 56 à 115) des
    modèles pour vous aider à retracer votre expérience,
    à recenser les formations, journées d’information que
    vous avez suivies. Gardez précieusement l’ensemble
    de vos notes ainsi que les justificatifs et attestations dont
    vous disposez. Ils vous seront utile pour cet entretien.

    Renseignements
    www.travail.gouv.fr
    www.social.gouv.fr
    www.afpa.fr

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 133


    Assistant(e) de vie aux familles (ADVF)

    Son rôle

    L’Assistant(e) de vie aux familles (ADVF) met ses compétences
    au service des familles, en s’occupant notamment des jeunes
    enfants, des personnes malades, handicapées ou âgées, soit
    ponctuellement, soit régulièrement.

    Dans ce cadre, il (ou elle) assure :

    • les tâches domestiques (entretien du logement, du linge,
    courses, préparation des repas) ;
    • l’assistance à la personne dans sa vie quotidienne (hygiène
    corporelle, alimentation, déplacements) ;
    • la prise en charge des jeunes enfants.
    L’ADVF exerce ses fonctions de façon autonome et doit :

    • savoir s’adapter à des contextes familiaux différents ;
    • établir une relation professionnelle avec la personne aidée
    et son entourage ;
    • planifier et organiser ses interventions ;
    • prendre les mesures de prévention et de sécurité nécessaires
    à la sauvegarde de la personne aidée.
    Ce métier peut s’exercer à plein temps mais, le plus souvent,
    il s’effectue à temps partiel. Les horaires sont variables, parfois
    décalés (travail de nuit, fin de semaine). Aussi, est-il préférable
    de posséder un moyen de transport individuel.

    134 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Les compétences requises

    Le diplôme d’assistant de vie aux familles atteste de compétences
    décrites dans un référentiel national. Afin de vous aider à préparer
    votre entretien d’admission dans l’établissement de formation
    de votre choix, reportez-vous au référentiel de compétences

    p. 137. Il vous permettra d’apprécier les compétences que vous
    estimez avoir acquises (l’établissement pouvant vous accorder
    un allègement de formation) et celles que vous estimez devoir
    acquérir en suivant la formation.
    Les dispositions particulières pour les aidants familiaux

    En tant qu’aidant familial, un parcours personnalisé de
    formation à la profession d’assistant(e) de vie aux familles peut
    vous être proposé. Vous devez prendre contact avec l’Agence
    nationale pour l’emploi (ANPE) afin de présenter votre projet
    professionnel. Une fois votre projet validé, vous serez dirigé(e)
    vers l’Association pour la formation professionnelle des
    adultes (AFPA) qui organisera votre parcours de formation
    en trois étapes.

    Étape 1

    • Vous participez à une réunion d’information collective sur
    les possibilités de formation et le fonctionnement des stages
    de l’AFPA ;
    • vous obtenez un rendez-vous, le même jour, avec un(e)
    psychologue du travail du service d’orientation de l’AFPA.
    Son rôle est de vous aider à repérer les compétences et savoir-
    faire que vous aurez acquis en accompagnant votre proche
    (votre Guide de l’aidant familial vous sera alors utile). Il (ou elle)
    définit avec vous votre projet de formation ;
    • lorsque votre orientation est décidée, un rendez-vous est fi xé
    pour passer les tests de sélection.

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 135

    Valoriser votre expérience

    Étape 2

    • Lors d’un second entretien, vous passez des tests psychotechniques
    et des examens de connaissances. Une évaluation
    professionnelle, dite Évaluation des compétences et des
    acquis professionnels (ECAP), permet d’ajuster votre parcours
    de formation au sein de l’AFPA ou dans un autre organisme.
    Votre expérience d’aidant familial vous sera utile pour justifi er
    auprès du formateur de vos compétences ou aptitudes
    acquises, et ainsi bénéficier d’un parcours individualisé de
    formation. En pratique, cela peut vous permettre de réduire
    votre temps de formation ;
    • le (ou la) psychologue du travail se charge des formalités de
    votre inscription.
    Étape 3

    • C’est la formation proprement dite, validée par un titre
    professionnel.
    Les employeurs potentiels

    Il peut s’agir de particuliers, d’associations ou d’entreprises
    d’aide à domicile, ou encore de collectivités publiques.

    Renseignements
    www.travail.gouv.fr
    www.afpa.fr
    www.metiers.santesolidarites.gouv.fr
    www.aforts.com
    www.gni.asso.fr

    136 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Référentiel du diplôme
    d’Assistant(e) de vie aux familles (ADVF)


    ASSISTER LES PERSONNES DANS LES ACTES ESSENTIELS DE LEUR VIE QUOTIDIENNE
    Prendre contact, créer et maintenir une relation professionnelle avec la personne
    et son entourage.

    Organiser les actes à accomplir en accord avec la personne et en s’adaptant
    au contexte.

    Faire face aux situations d’urgence ou qui nécessitent la mise en place d’un relais.
    Contribuer à l’autonomie physique, intellectuelle et sociale des personnes.

    Mettre en oeuvre les techniques et gestes professionnels appropriés dans l’aide
    à la toilette et à l’habillage, aux déplacements, à l’alimentation.

    RELAYER LES PARENTS LORS DANS LA PRISE EN CHARGE DE LEURS ENFANTS À LEUR DOMICILE
    Établir le premier contact, communiquer et assurer le relais des parents
    à chaque intervention.

    Organiser le temps et les activités avec un ou plusieurs enfants.


    Assurer la sécurité des enfants.


    Accompagner la socialisation et les apprentissages de base des enfants.


    Mettre en oeuvre les techniques et gestes professionnels appropriés aux enfants
    lors des levers et couchers, de la toilette et de l’habillage, des repas.

    ASSISTER LES PERSONNES DANS LEURS TÂCHES DOMESTIQUES
    Débuter et conclure les interventions à domicile.


    Organiser les tâches domestiques en fonction du contexte et du temps imparti.
    Travailler en sécurité et prévenir les risques domestiques.

    Être attentif aux personnes et respecter leurs habitudes.


    Mettre en oeuvre les techniques et gestes professionnels appropriés dans l’entretien
    du logement, du linge, la préparation des repas et des courses.

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 137


    Auxiliaire de vie sociale (AVS)

    Son rôle

    L’auxiliaire de vie sociale intervient auprès de toute personne
    qui ne peut pas assumer seule les gestes et les tâches
    de la vie quotidienne (personne âgée, personne handicapée,
    malade…).

    Il (ou elle) l’assiste pour :

    • assurer son maintien à domicile ;
    • contribuer à préserver, restaurer et stimuler son autonomie ;
    • favoriser son insertion sociale.
    En fonction de l’état de santé de la personne aidée, l’Auxiliaire
    de vie sociale (AVS) peut intervenir en vue de :

    • réaliser certains gestes à la place de la personne lorsque
    qu’elle ne peut plus les accomplir elle-même ;
    • l’assister dans ses activités quotidiennes en la soulageant
    ou en la stimulant.
    L’auxiliaire de vie sociale intervient en général au domicile des
    personnes. Il (ou elle) doit les aider tout en veillant au respect
    de leur intimité. Ce type d’intervention nécessite de savoir
    faire preuve d’initiative et de capacité d’adaptation. Cette
    activité professionnelle nécessite de nombreux déplacements.
    Aussi est-il conseillé de posséder un véhicule personnel.

    138 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Les compétences requises

    Le diplôme d’auxiliaire de vie sociale atteste de compétences
    décrites dans un référentiel national. Afin de vous aider à préparer
    votre entretien d’admission dans l’établissement de formation
    de votre choix, reportez-vous au référentiel de compétences

    p. 141. Il vous permettra d’apprécier les compétences que vous
    estimez avoir acquises (l’établissement pouvant vous accorder
    un allègement de formation) et celles que vous estimez devoir
    acquérir en suivant la formation.
    Sa formation

    La formation préparant au Diplôme d’État d’auxiliaire de vie
    sociale (DEAVS) 1 est accessible à toute personne même
    sans diplôme. Mais chaque établissement de formation
    organise des épreuves d’admission comprenant :

    • un questionnaire d’actualité orienté sur les problèmes sociaux ;
    • un entretien avec un jury.
    La formation est organisée sous forme de modules sur une
    période de 9 à 36 mois. Elle comprend, en alternance :

    • 504 heures de formation théorique (réparties en 5 domaines) ;
    • 4 mois de stage.
    Les dispositions particulières pour les aidants familiaux

    Vous pouvez vous appuyer sur votre Guide de l’aidant familial
    pour valoriser votre expérience et les formations que vous avez
    suivies. Ainsi, vous pourrez demander à l’établissement de
    formation un allègement de la formation, c’est-à-dire en
    termes de durée et/ou du nombre de modules.

    Valoriser votre expérience
    1 Premier niveau de qualification de la filière des métiers de l’aide à domicile remplaçant le Certifi cat d’aptitude
    aux fonctions d’aide à domicile (CAFAD).

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 139


    Les employeurs potentiels

    Les associations et les communes sont les principaux
    employeurs des auxiliaires de vie sociale, que ce soit en
    agglomération comme en milieu rural. Ces emplois peuvent
    être exercés à mi-temps ou à temps complet.

    BON À SAVOIR

    Vous pouvez obtenir des aménagements de la formation
    (durée et/ou nombre de modules) en fonction de votre
    expérience et des formations que vous avez suivies.
    Cependant, ces aménagements ne dispensent en aucun cas
    du passage des épreuves du diplôme. Pour plus d’informations,
    adressez-vous à la direction de l’établissement où vous
    souhaitez vous inscrire.

    Renseignements
    www.metiers.santesolidarites.gouv.fr
    www.aforts.com
    www.gni.asso.fr

    140 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    CONNAISSANCE DE LA PERSONNE
    Référentiel du diplôme
    d’Auxiliaire de vie sociale (AVS)
    CONNAISSANCE DE LA PERSONNE
    Référentiel du diplôme
    d’Auxiliaire de vie sociale (AVS)
    Situer la personne aux différents stades de son développement.


    Situer la personne aidée dans son contexte social et culturel.


    Appréhender les incidences des pathologies, handicaps et défi ciences
    dans la vie quotidienne des personnes.

    ACCOMPAGNEMENT ET AIDE INDIVIDUALISÉE DANS LES ACTES ESSENTIELS
    DE LA VIE QUOTIDIENNE
    Assurer le confort, la sécurité et l’aide aux activités motrices et aux déplacements.
    Établir une relation d’aide en stimulant l’autonomie des personnes.

    Repérer et évaluer les besoins et les capacités de la personne aidée dans les actes
    de la vie quotidienne.

    Contribuer à la satisfaction des besoins fondamentaux afin d’assurer une bonne
    hygiène de vie.

    Détecter les signes révélateurs d’un problème de santé ou de mal être et prendre
    les dispositions adaptées.

    ACCOMPAGNEMENT DANS LA VIE SOCIALE ET RELATIONNELLE
    Avoir une communication adaptée à la personne.


    Favoriser et accompagner les relations familiales et sociales de la personne.


    ACCOMPAGNEMENT ET AIDE DANS LES ACTIVITÉS ORDINAIRES DE LA VIE QUOTIDIENNE
    Réaliser des repas adaptés et attractifs.


    Réaliser des achats alimentaires et participer à l’élaboration des menus.


    Entretenir le linge et les vêtements.


    Entretenir le cadre de vie.


    Aider à la gestion des documents familiaux et aux démarches administratives
    courantes.

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 141

    Valoriser votre expérience

    PARTICIPATION À LA MISE EN OEUVRE, AU SUIVI ET À L ÉVALUATION DU PROJET INDIVIDUALISÉ PARTICIPATION À LA MISE EN OEUVRE, AU SUIVI ET À L ÉVALUATION DU PROJET INDIVIDUALISÉ
    Analyser les besoins et attentes de la personne dans tous les aspects de sa vie.


    Adopter des comportements qui respectent la personne et son lieu de vie.


    Contribuer à l’élaboration du projet individualisé.


    Organiser son intervention à partir du projet individualisé.


    Analyser et rendre compte de son intervention.


    COMMUNICATION PROFESSIONNELLE ET VIE INSTITUTIONNELLE
    Travailler en équipe pluri-professionnelle.


    Identifier les principaux dispositifs sociaux afin d’orienter la personne aidée
    vers les acteurs compétents.

    Positionner l’intervention à domicile dans le champ de l’action sociale
    et médico-sociale.

    Participer à la vie de l’établissement ou du service.

    142 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Aide médico-psychologique (AMP)

    Son rôle

    L’Aide médico-psychologique (AMP) accompagne au quotidien
    des personnes âgées dépendantes ou des personnes
    handicapées.

    Il (ou elle) réalise à leurs côtés différentes activités comme,
    par exemple :

    • aider une personne tétraplégique à faire sa toilette ;
    • stimuler la mémoire d’une personne âgée ;
    • encourager un enfant handicapé à s’exprimer…
    À travers l’aide concrète qu’il (ou elle) apporte, l’aide médicopsychologique
    doit :

    • établir une relation de qualité afin de répondre à l’isolement
    des personnes handicapées ou âgées dépendantes ;
    • apporter une réponse adaptée à leurs désirs et besoins ;
    • avoir un rôle d’éveil, d’encouragement et de soutien à la
    communication et à l’expression verbale ou non.
    L’aide médico-psychologique agit au sein d’une équipe pluriprofessionnelle
    sous la responsabilité d’un travailleur social
    ou paramédical.

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 143


    Les compétences requises

    Le diplôme d’aide médico-psychologique atteste de compétences
    décrites dans un référentiel national. Afin de vous aider à préparer
    votre entretien d’admission dans l’établissement de formation
    de votre choix, reportez-vous au référentiel de compétences

    p. 147. Il vous permettra d’apprécier les compétences que vous
    estimez avoir acquises (l’établissement pouvant vous accorder
    un allègement de formation) et celles que vous estimez devoir
    acquérir en suivant la formation.
    Sa formation

    Pour avoir accès à la formation, aucun diplôme préalable
    n’est demandé. Elles est toutefois accessible après un examen
    et un entretien.

    La formation est répartie sur une durée de 12 à 24 mois.
    Elle comprend :

    • 495 heures de formation théorique (réparties en 6 domaines) ;
    • 6 mois de stage.
    Par la suite, les aides médico-psychologiques peuvent, s’ils
    (ou elles) le souhaitent, suivre une autre formation du secteur
    social, tout en bénéficiant d’allègements de formation :

    • diplôme de moniteur éducateur : réduction d’un tiers de la
    durée de la formation théorique ;
    • diplôme d’éducateur spécialisé : allègement d’un tiers
    du temps de formation (à condition de justifier de 5 ans de
    pratique professionnelle) ;
    • diplôme de technicien de l’intervention sociale et
    familiale : 3 domaines en moins à étudier dans le cadre de
    la formation.

    144 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Pour plus de précisions, adressez-vous à la direction de votre
    établissement formateur.

    Les dispositions particulières pour les aidants familiaux

    Votre Guide de l’aidant familial vous permettra de valoriser,
    auprès de l’établissement de formation, votre expérience
    ainsi que les formations que vous avez suivies. En fonction de
    ces éléments, celui-ci pourra vous accorder un aménagement
    de votre formation (c’est-à-dire en termes de durée et/ou
    de modules de formation).

    Les employeurs potentiels

    Tous les établissements accueillant des personnes âgées
    ou des personnes handicapées, tels que :

    • les instituts médico-éducatifs ;
    • les maisons d’accueil spécialisées ;
    • les établissements et services d’aide par le travail (ESAT) ;
    • les hôpitaux généraux ou psychiatriques ;
    • les maisons de retraite médicalisées…
    font appel aux services des AMP.
    Près de 86 % des Aides médico-psychologiques (AMP) exercent
    dans le secteur privé associatif. Un certain nombre d’entre
    eux (ou elles) travaillent aussi dans le cadre de la fonction
    publique territoriale ou hospitalière. Les secteurs associatifs
    et hospitaliers, ainsi que les communes, sont actuellement
    les principaux employeurs des quelque 25 000 aides médicopsychologiques
    exerçant en France.

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 145


    BON À SAVOIR

    Les responsables d’établissements peuvent vous accorder
    des aménagements de durée et/ou du nombre de modules
    à suivre selon votre niveau d’expérience et des formations
    que vous avez déjà suivies. Cependant, le fait d’obtenir
    un allègement de votre formation ne vous dispensera pas
    du passage obligatoire des épreuves du diplôme. Renseignez-
    vous auprès de la direction de l’établissement où aura lieu
    votre formation.

    Renseignements
    www.metiers.santesolidarites.gouv.fr
    www.aforts.com
    www.gni.asso.fr

    146 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Référentiel du diplôme
    d’Aide médico-psychologique (AMP)

    CONNAISSANCE DE LA PERSONNE
    Situer la personne aidée au stade de son développement.


    Situer la personne aidée dans son contexte socioculturel.


    Appréhender les incidences des pathologies, handicaps et dépendances dans la vie
    quotidienne des personnes.

    ACCOMPAGNEMENT ÉDUCATIF ET AIDE INDIVIDUALISÉE DANS LES ACTES
    DE LA VIE QUOTIDIENNE
    Repérer les dimensions éducatives, affectives, sociales et culturelles des temps clés
    du quotidien.

    Repérer et évaluer les besoins et les capacités de la personne aidée dans les actes
    de la vie quotidienne.

    Établir une relation d’aide, dans les actes de la vie quotidienne, associant aspects
    éducatifs et/ou relationnels et techniques.

    Satisfaire aux besoins fondamentaux et veiller au bien être et au confort
    de la personne.

    ANIMATION DE LA VIE SOCIALE ET RELATIONNELLE
    Participer à la dynamique du groupe et gérer les relations à l’intérieur de celui-ci.

    Favoriser et accompagner les relations familiales, sociales et la participation
    citoyenne.

    Concevoir, proposer, mettre en oeuvre et évaluer des activités, pour un individu
    ou un groupe, contribuant au développement dans ses différentes dimensions :
    sensorielle, psychomotrice, cognitive, affective ou relationnelle.

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 147


    SOUTIEN MÉDICO PSYCHOLOGIQUE SOUTIEN MÉDICO PSYCHOLOGIQUE
    Mettre en oeuvre des aides adaptées aux différents âges de la vie et situations
    de handicap dans les dimensions physique, relationnelle, affective et cognitive


    Utiliser les activités quotidiennes comme support à la relation


    Détecter les signes révélateurs d’un problème de santé ou de mal être et prendre
    les dispositions adaptées.

    Avoir une communication appropriée à la situation de la personne.


    PARTICIPATION À LA MISE EN PLACE ET AU SUIVI DU PROJET PERSONNALISÉ
    Observer, écouter et analyser les besoins et désirs de la personne
    dans tous les aspects de sa vie.

    Appréhender les facteurs d’évolution ou de régression en fonction de la situation
    de la personne.

    Utiliser les éléments recueillis lors de l’intervention de proximité pour participer
    à l’élaboration, la mise en oeuvre et le suivi du projet personnalisé dans le respect
    du projet de soins et/ou éducatif et/ou pédagogique et du projet institutionnel.

    COMMUNICATION PROFESSIONNELLE ET VIE INSTITUTIONNELLE
    Connaître le projet institutionnel et situer son action dans ce projet.


    Travailler en équipe pluri-professionnelle dans le contexte institutionnel
    et participer à la vie de l’institution ou du service.

    Déterminer et transmettre les informations utiles aux membres de l’équipe.

    148 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Avec l’Agence nationale

    pour l’emploi

    L’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) et ses agences locales
    peuvent vous accompagner dans votre projet de retour à
    l’emploi ou de reconversion professionnelle.

    Poursuivre votre parcours professionnel

    Même si vous n’avez pas de diplôme, vous pouvez faire valoir
    votre expérience d’aidant familial auprès d’un employeur
    des services d’aide à la personne. L’ANPE est en mesure
    de vous accompagner dans cette démarche.

    Elle peut vous aider à :

    • rechercher un emploi pour une embauche immédiate ;
    • approfondir ou réorienter votre projet professionnel ;
    • faire le point sur vos compétences.
    Avant d’engager vos démarches auprès de l’ANPE, il est
    important que :

    • vous ayez fait un bilan complet des activités que vous avez
    menées en tant qu’aidant familial, en vous appuyant sur votre
    Guide de l’aidant familial ;
    • vous possédiez l’ensemble des attestations des formations
    que vous avez suivies lors de votre activité d’aidant familial.
    Valoriser votre expérience

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 149


    En fonction de votre projet professionnel, votre agence locale
    pour l’emploi peut :

    • vous proposer des offres d’emploi ;
    • vous aider à préciser votre recherche d’emploi ;
    • vous assister pour établir ou faire évoluer votre projet
    professionnel pour accéder à un emploi.
    Des outils et des services

    Les Guides pour agir


    Ces guides, édités par l’ANPE, ont pour objectifs de vous aider à :

    • choisir et trouver une formation ;
    • construire votre projet professionnel ;
    • vous organiser lors de votre recherche d’emploi ;
    • utiliser Internet lors de cette recherche ;
    • répondre aux offres ;
    • réussir votre embauche.
    Vous pouvez vous les procurer auprès de votre agence locale
    pour l’emploi.

    150 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Dans le cadre de votre réflexion sur votre projet professionnel,
    les Guides pour agir peuvent :

    • vous permettre de faire un point sur votre expérience ;
    • vous aider à repérer, par étapes, le(s) métier(s) qui pourrai(en)t
    vous intéresser à partir de votre expérience professionnelle
    ou bénévole.
    Renseignements
    www.anpe.fr
    Les ateliers collectifs

    L’ANPE organise aussi des ateliers qui vous permettent de
    préparer, recenser et formaliser vos activités en tant qu’aidant
    familial. Ils réunissent dans votre agence locale des petits
    groupes de 8 à 10 personnes.

    Un(e) conseiller(ère)-animateur(trice) vous fournit les
    informations et les conseils dont vous avez besoin pour mener
    à bien votre projet, autour de thèmes tels que :

    • « identifier ses atouts et dégager les idées de projet
    professionnel » ;
    • « mettre en valeur ses savoir-faire et qualités », etc.  

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 151


    La participation à ces ateliers peut vous permettre de trouver
    des réponses à des questions que vous vous posez, d’échanger
    avec d’autres personnes vivant la même situation que vous,
    et de dynamiser votre projet. Ils proposent ainsi un appui
    ponctuel, en s’adaptant à votre situation :

    • besoin de résoudre une difficulté en vue de prendre ou de
    reprendre un emploi ;
    • ajustement de votre projet professionnel, etc.
    Pour y participer, adressez-vous à l’agence locale pour l’emploi
    la plus proche de votre domicile où vous serez reçu(e) par un(e)
    conseiller(ère).

    Pour vous aider dans vos projets de formation, de reconversion
    et de retour à l’emploi, une liste de sites internet et de
    renseignements téléphoniques vous est proposée à partir
    de la p. 153.


    152 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Vos contacts utiles Vos contacts utiles
    Pour connaître vos droits

    et ceux de votre proche

    Portails internet

    www.santesolidarites.gouv.fr

    Le portail du ministère chargé de la Santé et des Affaires sociales
    vous permet d’accéder à l’ensemble des sites thématiques
    suivants : la santé, l’hôpital, le handicap, les personnes âgées,
    la famille et l’enfance, le social, les femmes et l’égalité.

    www.securite-sociale.fr

    Le portail des caisses nationales de Sécurité sociale présente
    toute l’actualité sur les mesures nouvelles concernant la famille,
    les retraites, etc., et vous permet d’être en lien avec l’ensemble
    des sites des organismes de Sécurité sociale (CNAV, MSA…).

    www.urssaf.fr

    Le portail des URSSAF permet de connaître directement
    vos droits et obligations, que vous soyez salarié, employeur
    ou particulier en cliquant dans la rubrique Espace qui vous
    correspond. Pour être immédiatement relié à l’URSSAF de
    votre département, cliquez dans la rubrique Accueil général.

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 153

    Vos contacts utiles

    http://clic-info.personnes-agees.gouv.fr

    Portail des Centres locaux d’information et de coordination
    gérontologique, il a pour vocation d’informer les personnes
    âgées et leur entourage sur les différents dispositifs qui
    existent en leur faveur. La rubrique CLIC vous permet d’accéder
    directement au CLIC le plus proche de chez vous.

    www.service-public.fr

    Portail de l’Administration française, il donne des informations
    pratiques, juridiques et administratives concernant les familles,
    les salarié(e)s et permet d’accéder directement à d’autres sites
    officiels. Vous pourrez télécharger sur ce site des formulaires
    utiles et vous tenir informé(e) des nouveautés en matière de
    législation.

    154 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Sites internet (par ordre alphabétique)

    www.agevillage.com

    Ce site est dédié aux personnes âgées et à leur entourage.
    Vous trouverez dans les différentes rubriques proposées en
    page d’accueil Prévenir & prendre soin, Financer les besoins,
    Accompagner les aidants… des informations et des conseils
    pour accompagner votre proche âgé dépendant. Un annuaire
    du grand âge est également à votre disposition. Il répertorie
    plus de 15 000 références et vous permet d’accéder par thème
    ou par département aux coordonnées de différents services
    (CCAS, CLIC, maisons de retraite, services à domicile, centres
    de consultations gérontologiques…).

    www.ameli.fr

    Sur ce site de l’Assurance Maladie, vous pouvez vous informer
    sur vos droits, suivre vos remboursements et télécharger tout
    formulaire utile pour effectuer vos démarches.

    www.amf.asso.fr

    Le site de l’Association des maires de France (AMF) présente
    toute l’actualité relative à la vie des mairies. L’AMF regroupe les
    35 715 maires et présidents de communautés de commnunes
    qu’elle conseille, informe et représente auprès des pouvoirs publics.
    Pour accéder directement au site internet de votre mairie, cliquez
    dans la rubrique Portail, puis dans le menu proposé sur mairies
    et EPCI.

    www.caf.fr

    Le site de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) vous
    informe sur vos droits et prestations. Vous pouvez y télécharger
    tout formulaire nécessaire pour effectuer vos démarches.

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 155

    Vos contacts utiles

    www.cesu.urssaf.fr

    Que vous soyez employeur ou salarié, ce site répond à toutes
    les questions que vous vous posez sur le Chèque emploi service
    universel (CESU).

    www.cnsa.fr

    Le site de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie
    (CNSA) vous informe sur les aides dont peut bénéfi cier votre
    proche, âgé dépendant ou handicapé, sur les conditions à
    remplir pour les obtenir, où s’adresser… Dans la rubrique Appel
    à projet national aide aux aidants, vous pourrez également
    vous informer sur l’appel à projet national concernant les
    actions d’accompagnement et de formation mises en oeuvre
    en faveur des aidants familiaux.

    www.departement.org

    Site de l’Assemblée des départements de France (ADF). L’ADF
    représente tous les départements de France auprès des pouvoirs
    publics nationaux et européens. L’une de ses principales missions
    est d’établir une concertation permanente entre tous les
    conseils généraux sur les questions relatives à l’administration
    départementale et à la décentralisation. Pour consulter les sites
    Internet des conseils généraux et obtenir leurs coordonnées,
    cliquez dans la rubrique conseils généraux, puis Choisir un
    département. Une fiche de présentation vous permet d’accéder
    au site du conseil général de votre département.

    156 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    www.education.gouv.fr

    Sur ce site du Ministère de l’Éducation nationale, la rubrique
    scolarisation-des-eleves-handicapes regroupe toutes
    informations utiles aux parents qui scolarisent ou souhaitent
    scolariser leur enfant en milieu ordinaire et aux enseignants
    qui accueillent des enfants handicapés.

    www.famille.gouv.fr

    Ce site ministériel vous informe sur les droits, mesures et
    actions mises en oeuvre en faveur des familles.

    www.handicap.gouv.fr

    Ce site ministériel chargé des Personnes handicapées vous
    informe sur les droits, mesures et prestations en faveur des
    personnes handicapées et de leur famille.

    www.infofemmes.com

    C’est le site du Centre national d’information des droits des
    femmes et des familles (CNIDFF) et des Centres d’information
    des droits des femmes (CIDF). Ce site vous permet notamment
    d’accéder directement aux coordonnées du CIDF le plus proche
    de chez vous.

    www.legifrance.gouv.fr

    Vous pourrez trouver sur ce site tous les textes de loi et décrets
    d’application parus au Journal offi ciel.

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 157


    www.msa.fr

    Site de la protection sociale du monde agricole et rural, créé
    par la Mutualité sociale agricole (MSA), il vous renseigne sur
    l’actualité sociale dans votre région : santé, famille, retraite,
    actions sociales, logement, prestations… Vous pouvez
    également accéder directement à votre dossier en cliquant en
    page d’accueil dans la rubrique Votre MSA.

    www.personnes-agees.gouv.fr

    Ce site ministériel vous informe sur les droits, mesures et
    actions mises en oeuvre en faveur des personnes âgées et
    de leur entourage.

    www.point-infofamille.fr

    Ce service en ligne est dédié à l’accompagnement et à
    l’information des familles. Vous y trouverez toutes les
    informations utiles sur vos droits et démarches, ainsi que
    toutes les coordonnées et heures d’ouverture des Points Info
    famille et services administratifs proches de chez vous.

    www.sante.gouv.fr

    Ce site ministériel vous informe sur l’actualité dans le domaine
    sanitaire (campagnes d’information, alertes sanitaires…),
    et met à votre disposition des dossiers thématiques et des
    conseils de prévention en matière de santé. Vous y trouverez
    également des informations sur les métiers de la santé et
    du social.

    158 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    www.social.gouv.fr

    Ce site ministériel vous informe sur l’actualité dans le domaine
    social. Il met à votre disposition des dossiers thématiques
    (le travail social, les services à la personne…), de même qu’une
    rubrique consacrée aux professions et aux métiers du travail
    social. La rubrique Où s’informer ? vous permet d’accéder
    directement aux coordonnées des Directions régionales
    et/ou départementales des affaires sanitaires et sociales
    (DRASS et DDASS).

    www.travail.gouv.fr

    Ce site ministériel vous informe sur l’actualité et la législation
    dans le domaine du travail. Il met à votre disposition des
    fi ches pratiques (travailleurs handicapés, congé de solidarité
    familiale…), et des formulaires (pour vos démarches auprès
    de la COTOREP par exemple). La rubrique Adresses utiles vous
    permet d’accéder aux coordonnées des Directions régionales
    et/ou départementales du travail, de l’emploi et de la formation
    professionnelle (DRTEFP et DDTEFP).

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 159


    Plates-formes téléphoniques



    Des conseillers sont à votre écoute pour toute question
    concernant le CESU (Chèque emploi service universel).


    La cellule d’écoute Handiscol est spécialisée sur les questions
    relatives à la scolarisation des enfants handicapés, répond
    aux questions des familles et à celles des enseignants qui
    interviennent auprès de ces enfants et adolescents.


    Cette plate-forme téléphonique, mise en place par le Ministère
    chargé des Personnes handicapées, vous informe sur la loi
    Handicap et les dispositifs mis en oeuvre. Elle répond à toutes
    vos questions sur les droits, aides et prestations dont vous et
    votre proche pouvez bénéfi cier.

    Numéro de téléphone


    Santé Info Droits est une ligne d’informations juridiques et
    sociales mise en place par le Collectif interassociatif sur la
    santé (CISS). Leur équipe d’écoutants, composée d’avocats et
    de juristes spécialisés soumis au secret professionnel, répond
    à toutes vos questions concernant les droits des personnes
    malades et handicapées

    160 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Pour devenir bénévole

    ou reprendre une activité

    Portails Internet

    www.metiers.santesolidarites.gouv.fr

    Ce portail du ministère chargé de la Santé et des Affaires sociales,
    vous informe sur les métiers de la santé et du travail social :
    formations, écoles, concours… La rubrique De nombreux métiers
    sont à votre disposition – Choisissez le vôtre vous permet
    d’accéder directement au secteur d’activité qui vous intéresse
    et met à votre disposition des fiches descriptives pour chaque
    métier : activités principales, qualités requises, rémunérations,
    formations, Validation des acquis de l’expérience (VAE)…

    www.orientation-formation.fr

    Ce portail de l’orientation et de la formation proposé conjointement
    par les Ministères de l’Éducation nationale et du Travail,
    les Régions et les partenaires sociaux offre différentes rubriques
    d’information sur toutes les questions concernant le choix
    d’une formation notamment dans un métier du travail social.

    www.francebenevolat.org

    Premier portail associatif au service des bénévoles et des
    associations, il propose d’orienter les bénévoles, en fonction
    de leurs compétences, vers les associations correspondant à
    leur profil. Si vous souhaitez devenir bénévole, vous pouvez
    directement vous inscrire sur ce site en remplissant sur la page
    d’accueil la rubrique Recherche.

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 161

    Vos contacts utiles

    Sites Internet (par ordre alphabétique)

    www.aforts.com

    Sur le site de l’Association française des organismes de formation
    et de recherche en travail social (AFORTS), vous obtiendrez
    des informations pratiques sur les métiers et les formations
    préparés dans les centres adhérents. L’AFORTS constitue
    l’un des deux réseaux de formation en travail social avec
    le Groupement national des instituts régionaux du travail
    social (GNI).

    www.afpa.fr

    Le site de l’Association nationale pour la formation professionnelle
    des adultes (AFPA) propose des informations sur
    les métiers, la validation des acquis de l’expérience et les
    formations aux métiers des services à la personne. Pour mieux
    vous diriger sur le choix des formations, cliquez dans la rubrique
    Rechercher une formation, puis remplissez les différentes
    cases proposées. Si vous recherchez des centres de formation
    dans votre région, cliquez dans la rubrique L’AFPA en région,
    puis choisissez le département, et vous obtiendrez leurs noms,
    adresses et numéros de téléphone.

    www.anpe.fr

    Le site de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) peut vous
    apporter des renseignements dans le cadre de votre retour vers
    l’emploi ou d’une recherche de formation. L’espace Candidats
    vous informe notamment sur les offres d’emploi, les métiers,
    les prestations de l’ANPE (ateliers, évaluations en milieu de
    travail, méthode des habiletés…) et fournit les coordonnées
    des agences locales pour l’emploi.

    162 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    www.croix-rouge.fr

    La Croix-Rouge est une association d’aide humanitaire présente
    sur tout le territoire français. Grâce à un réseau de plus de
    200 instituts et centres de formation, c’est l’un des principaux
    organisme de formation aux métiers médico-sociaux. Retrouvez
    les offres de formation ou d’emploi sur leur site en cliquant
    dans la rubrique Emploi & Formations ou Se Former, puis En
    savoir +.

    Elle finance également un réseau de soins et d’accueil destiné aux
    personnes âgées, et forme des bénévoles à l’accompagnement.
    Elle propose aussi des formations aux premiers secours. Le
    catalogue de ces formations est disponible sur le site : cliquez
    Premiers secours, puis Apprendre.

    www.gni.asso.fr

    Le Groupement national des instituts régionaux du travail
    social (GNI) constitue l’un des deux réseaux d’établissements
    de formation en travail social avec l’Association française des
    organismes de formation et de recherche en travail social
    (AFORTS). Dans chacun des 20 établissements répartis sur
    le territoire, vous trouverez des formations aux métiers sociaux
    et des conseils d’orientation. Pour accéder aux organismes
    de formation ainsi qu’à leurs offres, cliquez en page d’accueil
    dans la rubrique Adhérents.

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 163


    www.servicesalapersonne.gouv.fr

    C’est le site de l’Agence nationale des services à la personne
    (ANSP). Il est utile aussi bien à ceux qui cherchent des aidants
    professionnels qu’à ceux qui désirent trouver un métier dans
    ce domaine. Il vous informe sur les conventions collectives qui
    régissent ces métiers ainsi que sur le Chèque emploi service
    universel (CESU).

    www.social.gouv.fr

    Vous trouverez sur le site du ministère chargé des Affaires
    sociales la liste des établissements de formation aux métiers
    du travail social région par région. Cliquez en page d’accueil
    dans la rubrique Le travail social puis Les formations par
    régions.

    Plates-formes téléphoniques


    Info’métiers, plate-forme téléphonique du ministère chargé
    de la Santé et des Affaires sociales, répond à toutes les
    questions concernant notamment les métiers du travail social
    (formations, écoles, concours…).

    0 821 347 347 (0,12 € la minute)

    Info Emploi, service de renseignements téléphoniques du
    ministère chargé de l’Emploi, répond à toutes les questions
    relatives à la réglementation du travail, aux aides à l’emploi
    et à la formation professionnelle.


    164 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Les associations qui peuvent

    vous aider

    Portail Internet

    www.unapei.org

    L’Union nationale des amis et parents de personnes handicapées
    mentales (UNAPEI) représente, défend et informe les familles
    de personnes handicapées mentales. Pour connaître la
    délégation la plus proche de chez vous, retrouvez leur carte
    de France interactive en cliquant sur Qu’est-ce que l’UNAPEI,
    puis l’UNAPEI près de chez vous.

    Sites Internet (par ordre alphabétique)

    www.accueil-temporaire.com

    Le site du Groupe de réflexion pour l’accueil temporaire des
    personnes handicapées (GRATH) vous aide à trouver des
    structures pouvant accueillir votre proche pour quelques jours
    ou quelques heures, en périodes scolaires ou en cours d’année.

    www.admr.org

    Ce site de l’Association d’aide à domicile en milieu rural
    (ADMR) vous informe sur l’ensemble des services d’aide à
    la personne qu’elle propose aux familles, aux personnes âgées
    et aux personnes handicapées. La rubrique Où nous trouver ?
    vous permet d’accéder département par département aux
    coordonnées de l’association la plus proche de chez vous.

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 165

    Vos contacts utiles

    www.afm-france.org

    L’Association française contre les myopathies (AFM) fi nance
    la recherche sur les maladies neuromusculaires, aide et
    informe les malades et leurs familles. Sur leur site, cliquez
    dans les rubriques Vie quotidienne ou Vos contacts.
    Vous y trouverez des informations sur les aides techniques
    en région, la scolarité, la prévention…

    www.aidants.org

    L’association française des aidants familiaux (AIDANTS) oeuvre
    pour la reconnaissance du rôle majeur de ces aidants. Elle met
    à votre disposition une lettre d’information à laquelle vous
    pouvez vous inscrire en direct sur leur site internet.

    www.apf.asso.fr

    L’Association des paralysés de France (APF) défend les droits
    des personnes handicapées, propose des services et des
    formations, et organise des séjours de vacances. Les jeunes
    ont une place importante au sein de l’APF avec une rubrique
    qui leur est spécialement dédiée : cliquez Espace Jeunes, puis
    délégations départementales. Celles-ci organisent des sorties
    en groupe et développent des activités de loisirs à l’extérieur.

    www.autismefrance.org

    Autisme France est une association d’aide aux personnes
    atteintes d’autisme ou de troubles apparentés et à leur famille.
    La page d’accueil du site propose notamment une rubrique
    de petites annonces, et une rubrique Guide pratique qui
    donne accès à des fiches d’information sur les allocations,
    la carte d’invalidité, les assurances, la fiscalité, l’emploi tierce
    personne… Le site propose également un accès à un service
    juridique réservé aux adhérents de l’association.

    166 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    www.compagnons.com

    L’association Les Compagnons du Voyage met en place des
    équipes d’accompagnateurs pour des déplacements quotidiens
    ou occasionnels, médicaux, scolaires ou de loisirs. Elle organise
    7 jours/7 tous types d’accompagnement, tant en Île-de-France
    qu’au départ ou à destination de la province ou de l’étranger.

    www.famidac.net

    Site de l’association des accueillants familiaux et de leurs
    partenaires (parents, travailleurs sociaux, médecins, responsables
    d’établissement, élus…). Près de 10 000 accueillants familiaux
    agréés prennent en charge des adultes handicapés, personnes
    âgées, malades ou convalescents, à titre temporaire ou
    permanent. Pour rechercher une famille d’accueil ou diffuser
    votre offre d’hébergement, cliquez sur le lien en page d’accueil
    Consultez les annonces. Un forum vous permet également
    de poser vos questions ou de participer à des discussions
    sur ce thème : pour y accéder cliquez en page d’accueil sur
    le lien Forum.

    www.francealzheimer.org

    L’Association France Alzheimer informe et soutient les malades
    et leurs familles, forme des bénévoles et organise des séjours
    de vacances. En page d’accueil, la rubrique La maladie vue
    pour… vous informe et vous conseille suivant votre situation :
    malade, aidant d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer,
    professionnel de santé… Vous pouvez accéder, dans la rubrique
    La maladie vue pour les malades, à la liste des séjours de
    vacances proposée par l’association.

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 167

    Vos contacts utiles

    www.franceparkinson.fr

    L’association France Parkinson a pour vocation d’informer et de
    soutenir les malades et leurs familles. Son site se veut à la fois
    convivial et informatif. À titre d’exemple, la rubrique Services
    propose des séjours de vacances, de rééducation ou de cure,
    destinés à des personnes ayant du mal à se déplacer du fait
    d’un handicap moteur.

    www.una.fr

    L’Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles
    (UNA) est un réseau d’associations, de structures publiques
    territoriales (CCAS…), d’organismes mutualistes, de fondations
    ou encore de comités Croix-Rouge, proposant des services
    d’aide à domicile ou de proximité. L’UNA dispense également
    des formations. Vous pouvez télécharger sur leur site leur guide
    de formation en cliquant dans la rubrique Les métiers du
    domicile, puis Guide Formation UNA 2007. Les programmes
    et les formulaires d’inscription à ces formations sont disponibles
    dans cette même rubrique

    www.unaf.fr

    L’Union nationale des associations familiales (UNAF) représente,
    promeut et défend les intérêts des familles. Elle anime le réseau
    des Unions régionales et départementales des associations
    familiales qui développent et gèrent de nombreux services aux
    familles et notamment la protection juridique des majeurs. En
    page d’accueil, la rubrique Dossiers, vous informe sur l’actualité
    du secteur (droit de la famille, famille et handicap, famille et
    vieillissement…).


    168 LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL


    Plates-formes téléphoniques



    L’accueil téléphonique de l’Association française contre
    les myopathies (AFM) est un service d’aide aux personnes
    malades et à leur entourage. Leurs écoutants ont pour mission
    d’apporter des réponses adaptées à votre situation et de vous
    informer sur les services appropriés existants dans votre région.
    Il fonctionne 24 h/24.


    Écoute Handicap Moteur est un service d’écoutants qualifi és
    (psychologues) de l’Association des paralysés de France

    (APF). Il accueille toutes les demandes des personnes concernées
    par des déficiences motrices et orientent celles qui souhaitent
    obtenir des informations spécifi ques.


    Écoute SEP dépend également de l’Association des paralysés
    de France. Cette plate-forme téléphonique est plus particulièrement
    centrée sur les questions relatives aux personnes
    atteintes de Sclérose en plaques (SEP).


    La plate-forme téléphonique de l’Association Autisme France
    accueille et informe toutes les personnes concernées par
    l’autisme, qu’il s’agisse de parents ou de professionnels. Elle
    vous oriente vers les associations proches de votre domicile.
    Elle peut également vous donner des conseils sur le plan
    juridique.


    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 169

    170


    Liste des sigles utilisésListe des sigles utilisés
    AAH Allocation aux adultes handicapés
    ADMR Association d’aide à domicile en milieu rural
    ADVF Assistant(e) de vie aux familles
    AEEH Allocation d’éducation de l’enfant handicapé
    AFPA Association pour la formation professionnelle
    des adultes
    AGGIR Autonomie gérontologique groupes iso-ressources
    AMP Aide médico-psychologique
    ANPE Agence nationale pour l’emploi
    APA Allocation personnalisée d’autonomie
    AVS Auxiliaire de vie sociale
    CAF Caisse d’allocations familiales
    CAT Centre d’aide par le travail
    CCAS Centre communal d’action sociale
    CDAPH Commission des droits et de l’autonomie
    des personnes handicapées
    CESU Chèque emploi service universel
    CIDF Centre d’information sur les droits des femmes
    CLIC Centre local d’information et de coordination
    gérontologique
    CLIS Classe d’intégration scolaire
    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL 171
    (Retour au sommaire) Sommaire
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    Liste des sigles utilisés

     CMSA Caisse de mutualité sociale agricole
    CNIDFF Centre national d’information et de documentation
    sur les droits des femmes et des familles
    CNSA Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie
    CRDS Contribution au remboursement de la dette sociale
    DDASS Direction départementale des affaires sanitaires
    et sociales
    DEAVS Diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale
    DRASS Direction régionale des affaires sanitaires et sociales
    ECAP Évaluation des compétences et des acquis
    professionnels
    EHPA Établissement hospitalier pour personnes âgées
    EHPAD Établissement hospitalier pour personnes âgées
    dépendantes
    ESAT Établissement et service d’aide par le travail
    GIR Groupe iso-ressources
    GPRH Garantie de ressources aux personnes handicapées
    MDPH Maison départementale des personnes handicapées
    PACS Pacte civil de solidarité
    PIF Point Info famille
    SMIC Salaire minimum de croissance
    UNAF Union nationale des associations familiales
    UPI Unité pédagogique d’intégration
    URSSAF Union de recouvrement des cotisations de sécurité
    sociale et d’allocations familiales

    LE GUIDE DE L’AIDANT FAMILIAL

    172


    www.santesolidarites.gouv.fr
    www.famille.gouv.fr

    Éditions Dicom 07053

     
    Avril 2007


     

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