• Aide soignante

     

    Rôle

    Sous la responsabilité d’une infirmière, elle est chargée :

    • De l’hygiène (toilette, habillage, aide pour prendre les repas).
    • De la prévention des escarres.
    • De la surveillance de la diurèse, des selles, de la température, du pouls, du poids, et autres.
    • De l’aide au lever et au coucher.
    • De l’aide à l’appareillage (pose et dépose de toutes prothèses).

     

    Financement

    Ce sont toujours des personnes salariées. Prise en charge intégrée dans les forfaits des structures auxquelles elles appartiennent :

    • Services de soins à domicile.
    • Services d’hospitalisation à domicile.

    votre commentaire
  • Auxiliaire de vie

     

    L’auxiliaire de vie est là pour aider les personnes âgées dans certaines tâches de la vie quotidienne qu'elles n'effectuent plus ou bien qu'elles effectuent avec difficultés : s'habiller, se nourrir, se laver, se coucher, préparer et prendre ses repas, faire les courses, etc.

     

    Plus une personne devient dépendante et plus le recours à une auxiliaire de vie devient important. L’auxiliaire de vie a validé une formation qui lui a apporté des compétences dans le domaine médical, psychologique, en hygiène alimentaire, en hygiène domestique et en alimentation.

     

    L'auxiliaire de vie a un rôle d'alerte médicale. Elle veille sur la santé de la personne âgée et doit être en mesure de repérer rapidement les problèmes qui relèvent d'une intervention médicale, classique ou en urgence. C'est un système coûteux mais qui peut être pris en charge par la collectivité, en partie ou totalement.

     

    La participation du bénéficiaire est calculée en fonction de ses ressources :

     

    • Les personnes âgées dont les ressources brutes annuelles sont inférieures à 7 223,45 € pour une personne seule et 12 652,36 € pour un couple (plafond en vigueur au 1er jullet 2004) peuvent bénéficier d'une aide sociale du Conseil général. La participation du bénéficiaire s'élève alors à 0,30 € de l'heure. L'intervention de l'aide à domicile est limitée à 30 heures maximum par mois.

     

    • Les personnes dont les ressources dépassent le plafond d'aide sociale peuvent bénéficier d'une prise en charge par leur caisse de retraite principale si elles ne sont pas éligibles à l'ADPA.

    votre commentaire
  •                             L'aide a domicile                                                                                                                                       L’aide à domicile a un rôle de soutien et d’accompagnement social. Elle exerce au domicile des

    personnes fragiles, dépendantes ou en difficultés sociales.


     

    Elle intervient auprès de types de publics très variés : familles, enfants, personnes âgées, personnes malades ou personnes handicapées. L’aide à domicle épaule et assiste les personnes en leur apportant une aide professionnelle dans l’accomplissement des tâches et activités de la vie quotidienne y compris les loisirs.

     

    Par son action elle rend possible leur maintien à domicile, contribue à la préservation, la restauration et la stimulation de leur autonomie, favorise leur insertion sociale et ainsi concourt à la lutte contre l’exclusion.

     

    L’aide à domicile établit avec la personne aidée et son entourage une relation de confiance et de dialogue. Elle assure, en liaison avec les autres professionnels intervenant au domicile, une prestation individualisée en prenant en compte l’ensemble des besoins de la personne aidée dans le respect de ses choix de vie.

     

    Elle a un rôle pratique

    • elle aide la personne âgée à effectuer les gestes de la vie quotidienne,
    • elle effectue les gestes lourds : entretien du logement, courses préparation des repas,
    • toutefois elle ne fait ni les soins d'hygiène ni les soins médicaux.

     

    Elle a un rôle psychologique

    • elle contribue à maintenir un contact intellectuel et affectif de la personne âgée avec le monde extérieur,
    • elle travaille le plus souvent au domicile de plusieurs personnes âgées successivement dans la journée.
       

    Un diplôme, le CAFAD (Certificat d'aptitude aux fonctions d'aide à domicile) permet d'exercer ce métier, mais il est possible de commencer avant de l'avoir obtenu.

     

    Conditions pour bénéficier de l'aide ménagère à domicile

    Pour les personnes titulaires d'une pension personnelle ou de réversion du régime général de la Sécurité sociale dont les ressources excèdent 7367,91 euros par an pour une personne seule (12905,40 euros pour un ménage), l'aide est financée par la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (CNAV), ou par la Caisse Régionale d'Assurance Maladie (CRAM), selon que la personne habite en Île-de-France ou en province.

     

    La caisse évalue sa participation en fonction du nombre d'heures d'aide à domicile nécessaires à la personne dépendante et ses revenus. Pour éviter à l'intéressé de faire l'avance des frais, la caisse versera sa contribution à l'association conventionnée ou au CCAS, lequel facturera ensuite le complément à la personne concernée.

     

    Les personnes dépendantes disposant de ressources inférieures à 7367,91 euros par an (12905,40 euros dans le cas d'un ménage) peuvent bénéficier d'une aide ménagère. Mais dans ce cas, c'est le département qui financera cette assistance dans la limite de 30 heures par mois.

     

    La participation de l'intéressé est fixée par arrêté du président du conseil général (en moyenne 6 % du coût).


    votre commentaire
  • Vie quotidienne emploi

    Assistante de vie à domicile :


    © M. Giraud
    >> L’assistante de vie aide les personnes âgées dans les tâches de la vie
    quotidienne comme la toilette ou le ménage. Mais elle joue aussi un rôle
    important dans le maintien du lien social.


    La France vieillit. Pour permettre aux anciens
    de vivre le plus longtemps possible à leur domicile,
    10 000 professionnels de l’accompagnement
    devront être recrutés dans les cinq
    prochaines années en Isère.Mais les vocations
    sont rares. Le Conseil général s’attache à revaloriser
    ce secteur créateur d’emplois.



    Albin Arnoux attend Geneviève
    avec impatience.
    Trois fois par semaine, cette
    Iséroise de 55 ans se
    rend chez ce papy de 90 ans, atteint
    de troubles de la mémoire, pour l’aider
    à faire sa toilette et tous les
    gestes du quotidien.
    Geneviève est assistante de vie depuis
    mars dernier. Une activité
    qu’elle a toujours souhaité exercer.
    Cela fait dix ans que je

    voulais m’occuper de Des compétences Conseil général chargée
    personnes âgées. Jamais qui doivent être des solidarités. La mise
    je me suis sentie aussi en place de l’Allocation

    reconnues

    utile
    Intervenir auprès des personnes
    âgées dépendantes est un métier
    gratifiant qui requiert de vraies
    qualités humaines. On donne
    beaucoup, mais on reçoit autant en
    échange  témoigne Marie-Christine,
    aide à domicile sur le secteur
    de Meylan depuis sept ans. Que ce
    soit pour le ménage, les courses
    on doit tout faire avec la personne.
    C’est un véritable accompagnement.
    Pour cela, il faut du coeur et
    tout autant de professionnalisme
    Avec l’allongement de l’espérance
    de vie et le vieillissement de la

    Gisèle Pérez,
    vice-présidente du Conseil général, chargée des solidarités.
    En 2003, le Conseil géné-
    ral s’est engagé à revaloriser
    l’aide à domicile. Pourquoi ?
    Les métiers d’aide à domicile sont
    désormais reconnus comme des
    métiers à part entière avec forma-
    tion et diplôme. Ce sont des
    métiers humains qui contribuent à
    sortir la personne âgée de sa soli-
    tude et à faire rentrer chez elle la
    vie extérieure. Le Conseil général
    fait tout pour les promouvoir et
    consolider les relations avec les
    associations d’aide à domicile. Le
    gouvernement au contraire dérè-
    glemente et favorise les
    entreprises privées qui vont venir
    en concurrence.Nous sommes
    inquiets pour le service public et
    la qualité du service rendu.
    Sortir la personne âgée
    de sa solitude
    >> Question à
    population — dans dix ans, plus
    d’un Isérois sur dix aura plus
    de 75 ans —, le secteur de l’aide à
    domicile est en plein développement.
    Grâce à la politique mise
    en oeuvre par le Conseil général,
    nous sommes passés en trois ans de
    400 personnes en équivalent temps
    plein à 1 800 aujourd’hui. Et la
    progression se poursuit de façon
    régulière.  souligne Gisèle Pérez,
    vice-présidente du
    personnalisée d’autonomie
    (APA), lancée il y a trois ans
    par le gouvernement Jospin, qui
    permet aux personnes âgées dépendantes
    de rester à domicile le
    plus longtemps possible a permis
    de répondre à cet accompagnement
    nécessaire. Le Conseil général
    a tenu à conserver un haut niveau
    d’aides humaines en maintenant
    le droit d’accès à l’APA par une politique
    tarifaire favorable aux
    usagers », poursuit Gisèle Pérez.
    L’Isère devrait ainsi avoir besoin
    de 10 000 aides à domicile de plus
    dans les cinq prochaines années. Le
    métier toutefois est exigeant avec
    des horaires atypiques — la journée
    commence souvent dès sept
    heures du matin, week-end compris...
    Djamila peut en témoigner.
    Avec huit personnes de 80 ans et
    plus à épauler tous les jours, seulement
    un quart d’heure entre deux
    interventions d’1 h 30 pour avaler
    huit kilomètres, des remplacements
    à effectuer au pied levé et parfois le
    week-end, cette aide à domicile qui
    travaille sur le secteur du Grési
    vaudan n’a pas le temps de souffler.
    Il faut être costaud
    physiquement et psychologiquement
    pour porter les personnes quand
    elles ont du mal à se déplacer, comme
    pour les accompagner jusqu’à
    la fin de leur vie et supporter l’image
    de la mort
    Le métier est aussi méconnu. Il est
    trop souvent perçu comme du
    simple ménage, alors que ce n’est
    pas du tout cela  explique Sandrine,
    assistante de vie sur le secteur

    >12 Isère Magazine - novembre 2005

    un métier d’avenir
    Quiemploielesaidesàdomicile?
    >> Geneviève,
    assistante de vie,
    commente les nouvelles
    du jour à Albin, 86 ans.
    Quiemploieles aidesàdomicile?
    de Meylan. « La plupart des dames
    et messieurs que l’on accompagne
    sont lourdement dépendants. Il faut
    apprendre à les assister sans les
    bousculer, à pénétrer dans leur univers
    tout en préservant leur intimité.
    Tous ces gestes ne s’improvisent
    pas. C’est pourquoi, j’ai décidé de
    suivre une formation et préparer
    un diplôme d’auxiliaire de vie sociale.
    » poursuit Marie-Christine
    Guerche, assistante de vie dans le
    Nord-Isère.
    C’est en 2001 que ce métier et sa
    formation diplômante ont été créés.
    Depuis trois ans en effet, le Conseil
    général, pilote dans le développement
    du maintien à domicile, s’est
    engagé dans la professionnalisation
    de ce secteur par un accord-cadre
    avec ses partenaires — les services
    de l’Etat, l’assurance maladie, les
    caisses de retraites et les associations.
    L’objectif étant d’améliorer
    la qualité du service rendu aux personnes
    âgées.
    Pour cela, il s’appuie sur les compétences
    de Vivial ESP, une
    plateforme de services constituée
    par une trentaine d’employeurs
    associatifs pour structurer le secteur.
    « Le Département assure le
    financement de tout ce dispositif
    en versant l’APA aux personnes
    âgées et une participation aux
    associations prestataires d’aide à
    domicile », souligne Gisèle Perez.
    Ces métiers d’avenir offrent de
    réelles perspectives pour tous ceux
    et toutes celles qui aiment leur
    prochain.

    Annick Berlioz

    Quelle formation pour les métiers de l’aide à domicile ?
    ¦ Si vous travaillez auprès
    de personnes en perte d’au-
    tonomie comme employé à
    domicile, vous pouvez obte-
    nir le titre d’assistant de vie
    après une formation de six
    mois ou une validation des ac-
    quis de l’expérience. Le niveau
    CAP-BEP est requis.
    ¦ Pour intervenir auprès de
    personnes âgées dépen-
    dantes en qualité d’auxiliaire
    de vie sociale, vous devez jus-
    tifier soit d’un diplôme d’Etat
    d’auxiliaire de vie sociale (an-
    cien CAFAD). Vous pouvez
    l’obtenir après une formation
    d’un an ou par la validation
    des acquis de l’expérience.
    Soit d’un BEP sanitaire et so-
    ciale mention complémentaire
    aide à domicile.
    ¦ A qui s’adresser :
    Greta Alpes Dauphiné : 04 76
    96 31 38.
    Vivial ESP 38 : 04 76 17 17 17.
    >> témoignage
    Une journée pleine
    de petits bonheurs
    Sandrine, 36 ans, est assistan-
    te de vie depuis plus de 16 ans.
    Voici comment se déroule sa
    journée.
    ¦ 8 h : Comme tous les matins
    de la semaine, Sandrine frappe à la
    porte de Léonie. La vieille dame de
    86 ans souffre de tremblements.
    Tout en lui préparant un savoureux
    petit déjeuner, l’assistante de vie la
    réconforte et l’entoure de toute son
    attention.
    ¦ 9 h 30 : Sandrine embrasse Léo-
    nie et part en scooter chez Elisabeth,
    92 ans. Cette dernière a du mal à se
    mouvoir et ne peut plus s’occuper de
    sa maison. Pendant qu’elle passe
    l’aspirateur, repasse ou fait la pous-
    sière, Sandrine discute de tout et de
    rien : du temps, de la famille et des pe-
    tits soucis du quotidien.
    ¦ 11 h 30 : Sandrine déjeune avec
    Gabrielle. Cet-
    te dame de 87
    ans ne peut
    plus manger
    toute seule.
    Sandrine est là
    pour l’aider. Le
    moment est
    toujours cha-
    leureux et plein d’émotion.
    ¦ 14 h : Sandrine est avec Louis.
    Ce nonagénaire chaleureux se meut
    avec difficulté. Sandrine vient pour
    l’aider à faire son ménage, mais
    aussi et surtout pour lui tenir com-
    pagnie.
    ¦ 16 h : C’est la fin de la journée.
    © M. Giraud© M. Giraud© M. Giraud
    >13 Isère Magazine - novembre 2005




    votre commentaire
  • La maladie de Parkinson

    La maladie de Parkinson est caractérisée par des tremblements, de la raideur dans les muscles et une lenteur des mouvements.



    Quelles sont les causes de cette maladie ?


    La maladie de Parkinson
    Pour l'instant, sa cause exacte demeure inconnue. Les facteurs héréditaires joueraient un rôle très mineur dans son développement. La maladie apparaît généralement de manière progressive et insidieuse et souvent, sans raison apparente.
    Si on en connaît peu la cause, en revanche, son mécanisme est connu depuis fort longtemps. Un médecin anglais, James Parkinson a décrit cette maladie en 1817. La maladie de Parkinson est liée à la dégénérescence de cellules nerveuses du cerveau qui produisent de la dopamine. La dopamine est un agent chimique appelé neurotransmetteur, c'est-à-dire qu'il sert de messager entre les cellules nerveuses responsables du contrôle du mouvement.





    Comment se manifeste la maladie de Parkinson ?


    Les symptômes de la maladie de Parkinson sont très variables. Personne n'est atteint de la même façon. Il est donc difficile pour une personne atteinte de cette maladie de se comparer à une autre. Les symptômes peuvent également varier chez une même personne selon le moment de la journée. Le stress et la fatigue ont généralement pour effet d'augmenter l'intensité des symptômes. Un des premiers symptômes est souvent une micrographie, c'est-à-dire que l'écriture de la personne se modifie. Elle commence à écrire en pattes de mouches, avec de très petites lettres. Lorsque la maladie est installée, d'autres symptômes peuvent apparaître.

    Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson


    Tremblements : Les tremblements débutent d'un seul côté du corps et ils affectent la main, le bras ou la jambe. Avec le temps, ils atteignent les deux côtés du corps. Les tremblements apparaissent quand la personne est au repos et disparaissent lors de mouvements volontaires. Le stress et la fatigue augmentent les tremblements.

    Rigidité (hypertonie) : La rigidité est une augmentation de la raideur ou du tonus des muscles au repos. Cette rigidité musculaire est responsable, entre autres, de l'apparence figée du visage des personnes souffrant de cette maladie. La rigidité peut occasionner de la douleur et de la fatigue musculaire.

    Dyskinésie : La dyskinésie fait référence à la lenteur et à la maladresse des mouvements. Les gestes délicats sont difficiles à réaliser. Certains mouvements, comme se lever d'une chaise, sont difficiles à initier. Il peut également se produire des arrêts brusques au milieu d'un geste : la personne se fige tout à coup, pendant quelques secondes ; elle a alors l'impression d'avoir les pieds collés au sol.

    Instabilité de la démarche : La démarche de la personne atteinte de la maladie de Parkinson est très typique : elle aura tendance à se pencher vers l'avant, les genoux et les coudes fléchis, et à marcher à petits pas traînants, sans balancer les bras. La personne se tournera en bloc en faisant de petits pas de côté, accélérera rapidement le pas, comme si elle perdait l'équilibre vers l'avant ou reculera sans raison.

    Hypophonie : Le ton de la voix est monotone et affaibli. Ceci peut entraîner des problèmes de communication, notamment lors des conversations téléphoniques.

    Dysphagie : Avec la progression de la maladie, la personne peut éprouver de la difficulté à avaler. Elle s'étouffe plus facilement avec de la nourriture solide.

    Constipation : La constipation est un effet secondaire de la prise des médicaments.

    Perte de poids : La perte de poids est fréquente chez les personnes souffrant de la maladie de Parkinson. Cette perte est liée à la difficulté à avaler, à la dépression et à l'énergie dépensée lors des tremblements.

    Dépression : Environ 40% des personnes atteintes de la maladie de Parkinson souffrent de dépression. La dépression peut être liée à l'annonce du diagnostic ou à un déséquilibre chimique au cerveau. L'absence d'expression du visage causée par la rigidité accentue l'apparence triste de la personne.




    votre commentaire