• AMBULANCIER
    HOSPITALIER

    AMBULANCE HOSPITALIÈRE

     La personne âgée

    Espace membre bienfaiteur

          

                             U.N.A.H.     Union nationale des ambulanciers hospitaliers

     

     

    3/ PRISE EN CHARGE DE LA PERSONNE AGEE :

     

    3.1. Les Traumatismes les plus fréquents 

    3.1.1. Les chutes 

    Des sujets de plus de 65 ans et la moitié de ceux de plus de 85 ans font au moins une chute voir plus par an. C’est un facteur d’entrée dans la dépendance (40% entrent en institution, 12 000 décès en France / an dus aux chutes).

    Elle peut être la conséquence d’une perte de l’équilibre (diminution des mécanismes d’adaptation), d’une affectation aiguë, d’un effet indésirable d’un médicament (somnolence, hypotension) ou  c’est un appel à l’aide.

    La marche est une activité rythmique, motrice automatique qui demande un apprentissage dès l’enfance.

    Facteurs de risques :

    - Neurologiques : Maladie de Parkinson

    - Neuromusculaire : Artériopathie, A.V.C. myasthénie

    - Ostéo- articulaires : atteintes articulaires chevilles, pieds…Cyphose, arthrose cervicale

    -         Autres :visuelles comme la Cataracte, le glaucome,

    -                      une diminution de l’adaptation à l’effort

    -                      la dénutrition,…

    Facteurs précipitants :

                   Intrinsèque :

    - Hypotension orthostatique

    - Accident Vasculaire Cérébral.

    - Problèmes métaboliques (hypoglycémie, hyponatrémie)

                   Extrinsèque :  

    - Environnementaux : habitat mal adapté, sol mouillé, objets mal rangés, chaises bancales, tapis, port de chaussures inadaptées maintenant insuffisamment le pied , le chat sur le sol faisant obstacle...

    Les conséquences de la chute :

    - fracture du fémur : fracture du col souvent (6 à 8%)

    -Pour les plus graves :

    . l’immobilisation peut faire perdre  les réflexes acquis

    . peur de remarcher =>  perte d’autonomie (peur aussi de la famille que la personne âgée retombe).

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    3.2.Confusion et Démences 

    Le syndrome démentiel est un état d’altération progressive et irréversible des fonctions cognitives.

    ils existent des démences  dégénératives corticales :

    - maladie d’Alzheimer

    - démences fronto temporale

    des démences dégénératives sous corticales, et des démences vasculaires

    La démence est souvent la 1ère cause d’admission en institution

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    3.2.1 Modification au grand âge 

    Modification macroscopiques :

    -         le poids du cerveau diminue de 2% par décennie après la cinquantaine Þ atrophie corticale qui prédomine au niveau frontal et temporal

    Histologie :

    - Les neurones ne se renouvellent pas

    - Les plaques séniles (débris de neurone) augmentent avec l’âge

    Modifications Vasculaires :

    -La circulation cérébrale est préservée en priorité quelque soit l’état circulatoire général

    Les Performances Intellectuelles :

    - Conservées :

    . l’Intelligence globale

    . la Capacité à comparer avec des expériences antérieures

    . la Créativité artistique

    - Diminuées :

    . la Vitesse d’exécution et de réponse

    . La mémoire d’acquisition ou d’apprentissage

    . le Raisonnement inductif

    Importance du contexte psychoaffectif, culturel et sensoriel 

    => à Un  Niveau d’éducation élevé maintient les performances intellectuelles (intérêt pour la lecture, les nouveautés….)

    => à Contexte psychoaffectif : la famille est importante car il y a diminution des relations sociales

    => à Contexte sensoriel : diminution vue et audition

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    3.2.2. Confusion mentale 

    Elle n’est pas spécifique de la personne âgée mais celle-ci est plus fragile.

    La Cause est souvent: un deuil, une hospitalisation, un contexte douloureux.

    Tableau clinique :

    - soudaineté

    - Vigilance  altérée (somnolence)

    - Humeur : anxiété, incompréhension

    - Langage troublé : recherche des mots

     Traitement :

                       Recherche biologique (type hyponatrémie….) + examens     complémentaire(épilepsie fronto temporale).

    Conduite à tenir avec le sujet atteint de confusion mentale:

    - Calmer et rassurer

    - Éviter le bruit, l’agitation, la panique

    - Lui parler en le nommant

    - Se présenter en le nommant

    - Le regarder en face

    - Ton de voix calme et rassurant

    - Expliquer la situation

    - Ne pas attacher

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    3.2.3. La maladie d’Alzheimer 

          60% des démences en Europe, découverte par Alois Alzheimer en 1906.

         Elle est caractérisée par une perte neuronale surtout au niveau du cortex temporal, des dégénérescences neurofibrillaires et des plaques séniles en grand nombre (protéines…).

    L’acétylcholine est le neuromédiateur le plus diminué dans cette maladie.

                   Signes cliniques :

    . Troubles intellectuels portant sur la mémoire, les fonctions exécutives, le langage, la cognition , les praxies.

     Généralement  en 1er troubles de la  mémoire sur les faits récents, puis sur les faits anciens ; ensuite des modifications du comportement (perte d’initiative, état dépressif) apparaissent avec un retentissement sur la vie quotidienne.

    Puis  1°/ Désorientation temporo spatiale

      2°/ Trouble de la  fonction exécutive = ne plus planifier le retour en bus…

        3°/ Trouble du  langage, oubli des mots ou aphasie…

        4°/ Troubles praxiques

            5°/ Trouble gnosiques :

    Pas d’atteinte de la vigilance et de la motricité au début

    6°/ Trouble de l’humeur = changement de caractère, agressivité…

    Il y a différents stades de la maladie : un stade léger, un stade moyen puis un stade sévère. La maladie d’Alzheimer peut entraîner au dernier stade  comme « un oubli de soi, un oubli de survivre ».

    le traitement :

     Il est médicamenteux : anticholynesthérase (blocage de l’enzyme dégradant l’acétylcholine) ex : Aricept, Exelon, dans les 1er stades, il ne guérit pas mais ralentit le processus.

    La Prise en charge ne se limite pas au traitement symptomatique et médicamenteux des troubles de la mémoire. Il existe un risque important que l’entourage prive le malade de toute activité par honte et crainte ou par peur que la personne ne se fasse mal Þ déperdition de ce qu’il reste d’autonomie.

    Conduite à tenir 

    Maintenir un bon état physique :

    - Encourager la marche par des promenades quotidiennes

    - Stimuler la pratique d’activités quotidiennes : cuisine, vaisselle, bricolage : le surveiller ou le guider

    -  maintenir la notion de plaisir

    - Maintenir une vie sociale

     

    Des groupes peuvent suppléer la famille :

    - Groupe de stimulation de la mémoire

    - Prise en charge par un orthophoniste

    - Atelier d’expression artistique

    - Musicothérapie

    - Contact avec des animaux de compagnie

                       Il est essentiel de prendre en compte la famille dans la maladie d'Alzheimer.

     

    Les États Dépressifs :

    Ne pas confondre avec la démence mais ces deux pathologies peuvent être intriquées.

     

    Quelques signes identiques avec la maladie de Parkinson :

    - Dévalorisation

    - Pessimisme

    - Idée suicidaire

    - Trouble sommeil, appétit….

    En parallèle des traitements médicamenteux , il est important d’améliorer la revalorisation de la personne.  Quelquefois on réalise de la sismothérapie (électrochocs).

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    3.2.4. la maladie de Parkinson 

    Maladie neurologique fréquente affectant plutôt l’homme que la femme autour de la 60ème année .

    C’est un syndrome de déficience de la voie dopaminergique.

    Pose 3 problèmes :

    - Pronostique avec la sévérité du handicap

    - Thérapeutique : fluctuation et efficacité variable dans le temps ;les effets secondaires du traitement sont importants.

    -         50% des parkinsoniens graves présentent une démence type Alzheimer

     signes cliniques :

    - l’Akinésie = perte du ballant des bras à la marche, rétro pulsion

    - l’Hypertonie = rigidité cède par « à coups », l’écriture devient illisible, la démarche devient hésitante lors d’obstacle.

    - Le tremblement = au repos, s’exagère quand il y a une émotion surtout à la main (mouvement d’émiettement)

    - Les troubles thymiques et du comportement = le patient est dépressif avec pleurs

     traitement :

    - La L.Dopa => les effets thérapeutiques diminuent avec l’évolution de la maladie

    -         d’autres substances permettent la diminution du tremblement mais peuvent aggraver les troubles confusionnels (anticholinergique).

                                Tous droits réservés © Agnès Seccall, 2003 CESU 34

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  • Plan Solidarité-Grand âge 2007-2012

    25 mai 2007


    Assurer aux personnes âgées dépendantes le libre choix de rester à domicile :
    -  En développant l'offre de services et de soins : services d'aide et d'accompagnement à domicile, services de soins infirmiers, hospitalisation à domicile, accueils de jour, gardes itinérantes de nuit...
    -  En soutenant davantage les aidants familiaux avec la création d'un congé de soutien familial.
    -  En assurant une continuité entre domicile et maison de retraite.
    -  En augmentant le nombre de personnels soignants pour disposer, au terme du Plan, d'un professionnel par résident dans les établissements accueillant les personnes âgées les plus dépendantes.
    -  En améliorant la qualité de vie. Insuffler une nouvelle dynamique à la recherche et à la prévention
    -  En généralisant dès 2007 une consultation gratuite de prévention pour toutes les personnes âgées de plus de 70 ans.
    -  En lançant un grand programme de recherche sur les maladies du grand âge, la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson et les pathologies apparentées. L'ensemble des mesures du Plan Solidarité Grand Age représente un coût de 2,3 milliards d'euros. Inventer la maison de retraite de demain et permettre aux personnes âgées vulnérables de mieux y vivre
    -  En maîtrisant les prix et en diminuant le reste à charge des résidents et des familles. Adapter l'hôpital aux personnes âgées
    -  En développant et en labellisant les filières gériatriques.
    -  En resserrant les liens avec le domicile et avec la maison de retraite. Garantir pour l'avenir le financement solidaire de la dépendance
    -  Garantir un haut niveau de protection sociale face à la dépendance et le pouvoir d'achat de l'allocation personnalisée d'autonomie en termes de services et d'aides. Ministère



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  • Aide soignante

     

    Rôle

    Sous la responsabilité d’une infirmière, elle est chargée :

    • De l’hygiène (toilette, habillage, aide pour prendre les repas).
    • De la prévention des escarres.
    • De la surveillance de la diurèse, des selles, de la température, du pouls, du poids, et autres.
    • De l’aide au lever et au coucher.
    • De l’aide à l’appareillage (pose et dépose de toutes prothèses).

     

    Financement

    Ce sont toujours des personnes salariées. Prise en charge intégrée dans les forfaits des structures auxquelles elles appartiennent :

    • Services de soins à domicile.
    • Services d’hospitalisation à domicile.

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  • Auxiliaire de vie

     

    L’auxiliaire de vie est là pour aider les personnes âgées dans certaines tâches de la vie quotidienne qu'elles n'effectuent plus ou bien qu'elles effectuent avec difficultés : s'habiller, se nourrir, se laver, se coucher, préparer et prendre ses repas, faire les courses, etc.

     

    Plus une personne devient dépendante et plus le recours à une auxiliaire de vie devient important. L’auxiliaire de vie a validé une formation qui lui a apporté des compétences dans le domaine médical, psychologique, en hygiène alimentaire, en hygiène domestique et en alimentation.

     

    L'auxiliaire de vie a un rôle d'alerte médicale. Elle veille sur la santé de la personne âgée et doit être en mesure de repérer rapidement les problèmes qui relèvent d'une intervention médicale, classique ou en urgence. C'est un système coûteux mais qui peut être pris en charge par la collectivité, en partie ou totalement.

     

    La participation du bénéficiaire est calculée en fonction de ses ressources :

     

    • Les personnes âgées dont les ressources brutes annuelles sont inférieures à 7 223,45 € pour une personne seule et 12 652,36 € pour un couple (plafond en vigueur au 1er jullet 2004) peuvent bénéficier d'une aide sociale du Conseil général. La participation du bénéficiaire s'élève alors à 0,30 € de l'heure. L'intervention de l'aide à domicile est limitée à 30 heures maximum par mois.

     

    • Les personnes dont les ressources dépassent le plafond d'aide sociale peuvent bénéficier d'une prise en charge par leur caisse de retraite principale si elles ne sont pas éligibles à l'ADPA.

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  •                             L'aide a domicile                                                                                                                                       L’aide à domicile a un rôle de soutien et d’accompagnement social. Elle exerce au domicile des

    personnes fragiles, dépendantes ou en difficultés sociales.


     

    Elle intervient auprès de types de publics très variés : familles, enfants, personnes âgées, personnes malades ou personnes handicapées. L’aide à domicle épaule et assiste les personnes en leur apportant une aide professionnelle dans l’accomplissement des tâches et activités de la vie quotidienne y compris les loisirs.

     

    Par son action elle rend possible leur maintien à domicile, contribue à la préservation, la restauration et la stimulation de leur autonomie, favorise leur insertion sociale et ainsi concourt à la lutte contre l’exclusion.

     

    L’aide à domicile établit avec la personne aidée et son entourage une relation de confiance et de dialogue. Elle assure, en liaison avec les autres professionnels intervenant au domicile, une prestation individualisée en prenant en compte l’ensemble des besoins de la personne aidée dans le respect de ses choix de vie.

     

    Elle a un rôle pratique

    • elle aide la personne âgée à effectuer les gestes de la vie quotidienne,
    • elle effectue les gestes lourds : entretien du logement, courses préparation des repas,
    • toutefois elle ne fait ni les soins d'hygiène ni les soins médicaux.

     

    Elle a un rôle psychologique

    • elle contribue à maintenir un contact intellectuel et affectif de la personne âgée avec le monde extérieur,
    • elle travaille le plus souvent au domicile de plusieurs personnes âgées successivement dans la journée.
       

    Un diplôme, le CAFAD (Certificat d'aptitude aux fonctions d'aide à domicile) permet d'exercer ce métier, mais il est possible de commencer avant de l'avoir obtenu.

     

    Conditions pour bénéficier de l'aide ménagère à domicile

    Pour les personnes titulaires d'une pension personnelle ou de réversion du régime général de la Sécurité sociale dont les ressources excèdent 7367,91 euros par an pour une personne seule (12905,40 euros pour un ménage), l'aide est financée par la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (CNAV), ou par la Caisse Régionale d'Assurance Maladie (CRAM), selon que la personne habite en Île-de-France ou en province.

     

    La caisse évalue sa participation en fonction du nombre d'heures d'aide à domicile nécessaires à la personne dépendante et ses revenus. Pour éviter à l'intéressé de faire l'avance des frais, la caisse versera sa contribution à l'association conventionnée ou au CCAS, lequel facturera ensuite le complément à la personne concernée.

     

    Les personnes dépendantes disposant de ressources inférieures à 7367,91 euros par an (12905,40 euros dans le cas d'un ménage) peuvent bénéficier d'une aide ménagère. Mais dans ce cas, c'est le département qui financera cette assistance dans la limite de 30 heures par mois.

     

    La participation de l'intéressé est fixée par arrêté du président du conseil général (en moyenne 6 % du coût).


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